Impôts 2014 : vers une augmentation pour les plus riches ?

Publié le Mardi 30 Juillet 2013
Impôts 2014 : vers une augmentation pour les plus riches ?
Impôts 2014 : vers une augmentation pour les plus riches ?
En 2014, les contribuables les plus aisés devraient voir leurs impôts augmenter, révèle ce mardi Le Parisien. Le ministre du budget proposerait en effet de renouveler le gel du barème de l'impôt sur le revenu pour 2014. Une mesure qui devrait être accompagnée d'un nouveau tour de vis sur les niches fiscales ainsi que d'un abaissement des avantages liés au quotient familial.
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François Hollande l’avait évoqué à demi-mot lors de son allocution du 14 Juillet : « Je ne ferai des augmentations d’impôts que si elles sont absolument indispensables ; dans l’idéal, le moins possible. » A en croire Le Parisien daté de ce mardi, pour boucler le budget 2014, Bercy prévoit de renouveler le gel du barème de l’impôt sur le revenu 2014. « C’est ce que Bercy propose. La mesure n’est pas encore arbitrée », précise une source proche du dossier au quotidien. Celle-ci permettrait, si elle était acceptée, de ne pas revaloriser les barèmes au rythme de l’inflation et donc d’augmenter l’impôt de ceux dont les revenus progressent au même rythme que l’indice des prix.

Un contribuable sur dix concerné

Cette hausse épargnerait donc les deux premières tranches, mais toucherait celles à 30% (de 26 420 à 70 830 euros), 41% (de 70 831 à 150 000 euros) et 45% (au-delà de 150 000 euros). D’après les statistiques parlementaires, cette mesure concernerait 3,5 millions de foyers fiscaux soit un peu moins d'un contribuable sur dix et devrait rapporter entre un demi et un milliard d'euros à l'Etat, selon le syndicat Solidaires Finances Publiques (SFP). Le président de la République devrait confirmer ou infirmer cette proposition au cours de l’été.

Tour de vis sur les niches fiscales

D’autres mesures sont aussi attendues pour boucler le budget 2014. Selon le JDD, les niches fiscales et sociales pourraient être rabotées pour près de 2 milliards de recettes supplémentaires. Deux autres milliards d’euros pourraient provenir, toujours selon le JDD, de la lutte contre la fraude fiscale et sociale. Par ailleurs, un abaissement des avantages liés au quotient familial est attendu. Enfin, selon Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée, « le gouvernement ne doit pas écarter la piste d’une hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) pour financer les retraites ».

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