"A toi grossophobe" : Amel Bent répond aux critiques sur sa robe dans "The Voice"

Publié le Lundi 16 Mai 2022
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
Ciblée par des commentaires grossophobes lors de la demi-finale de "The Voice" samedi 14 mai, Amel Bent a tenu à répliquer. On dit bravo.
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Amel Bent était de retour dans son grand siège rouge ce samedi 14 mai pour la demi-finale de The Voice. Un mois après avoir accouché d'un petit garçon, la coach faisait un come-back remarqué, aux côtés de Florent Pagny (qui chantait sur scène pour la première fois depuis des mois et l'annonce de son cancer du poumon).

On aurait pu croire que ce moment allait être accueilli par un élan de bienveillance, mais visiblement, des internautes ont préféré cracher leur venin grossophobe que de se taire.

La cible de leurs critiques ? La robe beige et près du corps qu'Amel Bent portait, et la façon dont, à les écouter, elle ne "flattait" pas sa silhouette. Des avis clairement non sollicités que la chanteuse n'a pas voulu laisser passer. Et on l'applaudit.

"Ce n'est pas à nous de cacher nos corps"

En story, l'interprète de Viser la lune s'est adressée directement aux auteurs et autrices de mots acerbes à son encontre. Elle a également tenu à mettre un terme sur leurs réflexions : la grossophobie. "À toi grossophobe, ce n'est pas à nous de cacher nos corps, mais à toi de t'habituer à les voir tels qu'ils sont". Et d'ajouter plusieurs hashtags percutants et pertinents : "J'assume", "j'ai donné la vie", "fière", "post-partum".

De quoi mettre les points sur les i avec aplomb, rappeler quelques fondamentaux, et atomiser au passage des diktats de beauté qui enferment toujours plus les personnes – et très majoritairement les femmes.

En scandant haut et fort que "ce n'est pas de cacher nos corps" mais "à toi de t'habituer à les voir tels qu'ils sont", Amel Bent semble par ailleurs s'adresser à une société discriminante toute entière. Lui dire que les mouvements body positive sont là pour rester, et que c'est à celles et ceux que cela dérange de désormais s'adapter.

Une seule ligne qui en dit long, qu'on ne peut que souligner et partager.