Souvenez-vous : depuis plusieurs mois, la polémiste américaine Candace Owens, figure influente de la droite conservatrice, diffuse une série de vidéos intitulée Becoming Brigitte, dans lesquelles elle affirme haut et fort que Brigitte Macron “est née homme”. Pour Candace Owens, cette infox transphobe fait partie de sa stratégie : “Je mettrais ma réputation professionnelle en jeu là-dessus”, avait-elle déclaré.
Mercredi dernier, la situation a évolué : Emmanuel et Brigitte Macron ont déposé une plainte de 219 pages devant un tribunal du Delaware, l’accusant d’une “campagne d’humiliation mondiale”. Une démarche qui vise à faire reconnaître légalement le caractère faux, mensonger et humiliant des allégations de Candace Owens.
Candace Owens a réagi dans son podcast : “La vie de Candace Owens, ça fonctionne comme ça : je me réveille, je m’étire, je prends une tasse de café… et je reçois une nouvelle plainte.”
Loin de s’excuser, elle affirme être prête à se battre : “Je suis totalement prête à mener ce combat. Au nom du monde entier, je vous verrai au tribunal.”
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Sur les réseaux sociaux, ses partisans ne manquent pas de saluer son “courage” : “J’aime Candace !”, “Peut-on vraiment attaquer en justice si les allégations sont vraies ?”, “Je ne pourrais jamais détester Candace ! Je sais qu’elle va gagner !”, “Candace Owens a raison. Allez voir le premier épisode de Becoming Brigitte, c’est un homme.”, “Bravo Candace. Elle est intelligente, et c’est exactement ce qu’elle recherchait. Brigitte n’a plus qu’à prouver qu’elle n’est pas née homme.”
Face à cette vague de haine, les Macron trouvent aussi du soutien en ligne : “J’espère qu’ils gagneront. Elle mérite qu’on défende son nom en justice.”, “Et voilà comment on défend sa femme.”, “La liberté d’expression n’exclut pas les conséquences.”, “Obama devrait aussi poursuivre tous ceux qui parlent de Michelle.”, “Bravo, il fallait arrêter de parler des épouses et des enfants des gens.”
Le harcèlement, pourtant, ne date pas d’hier. En France, deux femmes, Natacha Rey et Amandine Roy, avaient partagé cette même infox. En septembre 2024, elles ont été condamnées à verser plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, ainsi qu’une amende de 5 000 euros à Jean-Michel Trogneux, son frère. Si en appel, le 10 juillet, elles ont obtenu la relaxe, les Macron ont annoncé se pourvoir en cassation, déterminés à aller jusqu’au bout de cette bataille juridique.
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