





Samuel Etienne monte au front.
Le dernier épisode de l'émission qu'il présente depuis de nombreuses années déjà sur France 3, l'éternel Questions pour un champion, suscite quelques réactions exacerbées, polémiques... Ou plutôt : ouvertement haineuses. Sur Twitter, un spectateur s'est effectivement offusqué... De la présence de ce qu'il considère comme une candidate transgenre au sein du célèbre jeu télévisé. A l'écouter : un véritable danger.
Une femme qui ne serait pas "comme les autres" à le lire, quand bien même les femmes transgenres sont des femmes - n'en déplaise à JK Rowling qui a fait de la rhétorique anti trans sa croisade personnelle au nom d'une soi disante défense des violences sexistes.
Spectateur qui semble en avoir gros envers cette finaliste qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam.
Déplorant ainsi : "Bientôt on ne pourra plus regarder Questions pour un champion avec son gosse, merci le service public !".
Commentaire qui a fait réagir l'animateur du PAF, et streameur sur la plateforme Twitch, de la manière la plus fracassante qui soit, dans un échange abondamment commenté...
Samuel Etienne n'a pas souhaité laisser passer cette réaction, qui a engendré une quantité d'autres, fustigeant - avec une abondance digne d'un "raid", ou cyber harcèlement de masse - une soi disant "propagande transgenre" - accusations des plus dramatiques en plein Mois des Fiertés, et à l'heure où les violences à l'encontre des personnes trans s'exacerbent à travers le monde. Une haine littéralement virale...
Sur Twitter, Samuel Etienne lève la voix, et il rétorque, dans une publication partagée et likée des dizaines de milliers de fois en quelques heures : "Vous devriez laisser votre enfant regarder Questions pour un Champion, émission de culture, de connaissances, d'ouverture d'esprit. Cela lui permettra sûrement de ne pas hériter de votre intolérance."
Et ne s'arrête pas là...
A l'adresse des spectateurs vraisemblablement nombreux méconnaissant ce détail et défendant à tort et à travers la "liberté d'expression", il rappelle dans un dernier commentaire que : "La transphobie n'est pas une opinion, c'est un délit". Tout comme le racisme ou le sexisme. Idéal pour mettre les points sur les i. Une vérité qui mériterait bien une fiche à part entière.
Un point culturel évident bien qu'étrangement inconnu à ceux qui semblent pourtant connaître l'émission de savoirs.
On rappelle qu'en France, le nombre de violences commises à l'encontre des trans aurait augmenté de 27 % en un an, selon une récente étude de SOS Homophobie, prenant en considération les témoignages de 1 506 personnes. C'est aussi en ligne que cela s'observe, la preuve...