Tate McRae dénonce l'hyper sexualisation des jeunes popstars dans un coup de gueule salutaire. Après avoir posé sur des photos sulfureuses pour Rolling Stone, la chanteuse assume sa sensualité mais aussi son féminisme. "Tate McRae domine l'univers de la pop aujourd'hui, à l'instar de ses consoeurs Addison Rae et Dua Lipa", a-t-on écrit à son sujet. CQFD.
Récemment, la star qui bouscule la scène avec ses chorégraphies spectaculaires, témoignant d'une discipline physique assez inouïe, s'est mise à nu, en culotte, pour le célèbre magazine musical. Des photos très Playmate qui témoignent d'une sensualité revendiquée comme une force.
Mais cela n'est pas une raison pour l'hyper sexualiser ou lui accoler des commentaires scabreux. Elle dénonce tout cela justement aujourd'hui.
Avouant dans une toute récente interview mise en lumière par nos consœurs de Marie Claire : "Je me sentais sexy et confiante pour la première fois de ma vie quand je suis montée sur scène. Et puis j'ai été de plus en plus sexualisée dans la presse et sur les réseaux sociaux, comme si tout mon travail et tous mes efforts étaient réduits à néants d'un coup"
C'est un vrai enjeu féministe qu'aborde la chanteuse. On raconte.
Tate McRae fustige un phénomène très concret. L'hypersexualisation des jeunes femmes, qu'elles soient actrices ou popstars. De Sydney Sweeney à Sabrina Carpenter. Des fmemes qui assument leur sensualité et leur sexualité. Mais veulent aussi s'émanciper du regard libidineux des hommes. Oui, les deux sont loin d'être antinomiques.
L'interprète poursuit : "Le niveau de scrutation envers les femmes devient de pire en pire dans notre société. C’est quand même fou que les gens fassent autant attention à nous, les filles, pour des détails pour lesquels un homme ne serait jamais jugé. Et pendant ce temps-là, ils ne pensent pas aux choses incroyables qui se passent sur scène".
Et épilogue : "Ils ne pensent pas aux voix qu'ils entendent, ni à la manière dont on se donne lors de nos performances, dont on se rend vulnérable, en transmettant un message très précis. Ils pensent au short qu’on porte ou à notre maquillage. Et c’est profondément agaçant."
Oui, on a le droit de se sentir sexy et de revendiquer des poses sulfureuses sur scène ou en dehors tout en refusant d'être sans cesse réduite à un sex symbol. C'est ce que la chanteuse exprime en mettant l'accent sur son niveau de création physique et artistique lors de ses shows. D'autres à l'unisson pourraient faire entendre le même son de cloche. De Dua Lipa aujourd'hui à Britney Spears hier.
Tout est question de regard masculin et de point de vue patriarcal. Et de liberté au féminin.
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