Demi Lovato est iconique.
Elle assume avec classe ses courbes sur ces images où elle se transforme en danseuse burlesque. En l'honneur de son nouveau spectacle en date, l'artiste se métamorphose et offre ses millions d'admirateurs d'autres fragments de sa persona foisonnante et plurielle.
Just Jared le détaille dans son compte-rendu factuel consacré à cet événement musical. Un spectacle sororal et festif.
"Demi Lovato a donné un aperçu de sa prochaine tournée avec un concert One Night Only au Hollywood Palladium ce week-end, interprétant de nouvelles chansons de son tout nouveau album « It’s Not That Deep »."
Une iconographie body positive réjouissante qui a quelque chose de Christina Aguilera. L'évidence est là, entre Aguilera et Taylor Swift pour des raisons fluides qui font écho à l'actualité directe de la chanteuse la plus écoutée du monde. Demi Lovato ose en grande diva lui faire écho au fil de ces scènes chorégraphiées.
Et stylée.
Demi Lovato, icône du burlesque façon Moulin Rouge ?
Oui oui. Et son corps en devient politique dans une ère qui a tendance aujourd'hui à vouer un culte au retour de l'ultra-maigreur, alors que l'usage contre-médical de l'Ozempic est de plus en plus banalisé.
On ne peut que citer Laetitia Casta à ce sujet qui dans Madame Figaro dénonçait non sans virulence : "...Je vois bien parfois quand j’essaye de passer des vêtements que certains s’apparentent à des tailles 12 ans… même ma fille ne rentrerait pas dedans… Mais qu’est-ce qu’on leur raconte aux femmes ? Cette représentation du féminin est terrifiante. Le body positivisme n’est qu’un beau discours. Quelle hypocrisie monumentale !"
Demi Lovato en reine de la scène sortie d'une comédie musicale, c'est libérateur à l'unisson.
Des formes qui s'inscrivent en contrechamp des diktats surréalistes que subissent les femmes. Ca fait du bien.
Les férus de neutralité corporelle exultent. A raison.