Charles Aznavour se confie sur le massacre de sa famille

Publié le Dimanche 03 Mai 2015
Marie Deghetto
Par Marie Deghetto journaliste
Le Grand Charles est l'invité de Michel Drucker ce dimanche 3 mai sur le plateau de Vivement Dimanche. Toujours sur scène, le nonagénaire sort son 51ème album dans lequel il raconte son enfance marquée par le génocide arménien.
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Alors que Charles Aznavour s'apprête à fêter ses 91 ans le 22 mai prochain, il repart sur les routes de France avec un nouvel opus intitulé "Encores", dans les bacs ce lundi 4 mai. Pas de repos pour l'infatigable chanteur de "La Bohême" qui présentait en janvier dernier l'émission Hier Encore sur France 2, mais il a prévenu, il ne fera ses adieux qu'à l'âge de 100 ans. Avant ce retour sur le devant de la scène, Charles Aznavour commémorait le centenaire du génocide arménien aux côtés du Président François Hollande en avril dernier. L'occasion pour lui d'évoquer le massacre dont a été victime sa famille en 1915.

Sa famille maternelle a été décimée

Charles Aznavour, de son vrai nom Chahnourh Varinag Aznavourian, est né à paris de parents immigrés arméniens. Si son père a échappé au génocide, sa mère est une rescapée dans une famille décimée : "Ma famille maternelle a été totalement massacrée. Il n'y a que ma mère et mon arrière-grand-mère qui ont survécu. Tous les trois ont alors suivit le chemin de "transhumance" commun à beaucoup d'arméniens : ils sont passés par la Grèce - où ma soeur Aida est née - puis sont arrivés en France où je suis né à mon tour", confie le chanteur au magazine Paris Match.

Très discret, Charles Aznavour n'aime pas s'étendre sur le sujet. "Je n'aime pas parler du côté émotionnel. La larme à l'oeil n'a jamais été mon truc. Ceux qui pleurnichent n'auront rien. Peut-être que je pleurerai le jour où la Turquie nous donnera raison", poursuit-il en évoquant la reconnaissance du génocide arménien par l'Etat turc.

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