Andie MacDowell se sent "plus puissante" avec ses cheveux blancs

Publié le Mardi 18 Janvier 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Andie MacDowell assume ses cheveux blancs et dénonce l'âgisme
Andie MacDowell assume ses cheveux blancs et dénonce l'âgisme
"Je me sens plus puissante en assumant qui je suis". Lors des shooting et dans la vie de tous les jours, l'actrice Andie MacDowell assume ses cheveux blancs. Et elle en est fière.
À lire aussi

Vous la connaissez pour une salve de films emblématiques : Quatre mariages et un enterrement bien sûr, mais aussi Greystoke, la légende de Tarzan, Sexe, Mensonges et Vidéo, ou encore Un jour sans fin. Inutile de vous présenter davantage l'iconique Andie MacDowell. Mais ces derniers temps, c'est également par-delà les écrans que l'actrice dénote.

Effectivement, de festivals en séance-photos, l'actrice de 63 ans concernée n'hésite pas à revendiquer ses convictions féministes. Et notamment, ses cheveux blancs. N'en déplaise à un certain regard masculin et, par extension, à une industrie du spectacle qui invisibilise volontiers les femmes de 50 ans et plus. Dans les pages du magazine Vogue, Andie MacDowell l'assume avec humour : "Lorsque mes cheveux blancs ont commencé à apparaître, à chaque fois que mes enfants me voyaient, ils me disaient qu'ils me trouvaient badass !".

"Plus puissante"

Une parole décomplexante à souhait. Et qui en a pourtant désarçonné plus d'un. Par exemple ? L'agent de la comédienne américaine en personne. Ce dernier aurait déconseillé à l'artiste de conserver ses cheveux au naturel. Andie MacDowell s'en rappelle encore : "Je lui ai dit qu'il se trompait, que je me sentirais plus puissante si j'assumais ce que j'étais vraiment".

Bref, l'actrice sexagénaire revendique ses tifs et, plus encore, les envisage comme un signe d'empowerment. Louant le charisme d'artistes inspirantes comme l'octogénaire Jane Fonda, elle s'amuse des doubles standards : "Quand je les remontais en chignon, c'est ce qu'on pouvait voir : mes cheveux poivre et sel, soit ce qu'ils sont : noirs et blancs. J'aime me comparer à George Cloney, parce qu'après tout, pourquoi pas ?"

"J'ai longtemps souffert en tant qu'actrice car on attendait de moi que je paraisse toujours plus jeune. Mais je ne veux pas paraître plus jeune pour être belle ou désirable. Ce n'est pas ce que l'on exige des hommes".

Et toc. L'an passé, d'autres personnalités comme Gwyneth Paltrow et Caroline de Monaco ont à l'unisson assumé cette identité capillaire. Pour Vogue, c'est un signe : celui d'une "année des cheveux gris".