Et si le célibat était bon pour la santé mentale ?

Connaissez-vous le "Eingleði" ? Ce concept tout droit venu d'Islande est simple : il désigne "la joie d'être célibataire". Autrement dit, c'est une invitation à profiter pleinement de son célibat, avec tout ce qu'il implique : sa tranquillité, sa liberté, mais aussi son rapport à soi. Et donc : sa santé mentale.

Un phénomène qui tient du pur fantasme ? Pas vraiment... Une nouvelle étude détaillée de Meetic s'est justement intéressé à ce sujet en s'interrogeant sur la santé de 875 "célibs" français, âgés de 18 à 64 ans, en décembre dernier. Constat ? 73% des célibataires interrogés se disent épanouis.

Plus encore, la majorité de ces célibataires comprennent l'importance de cet enjeu. La preuve ? 35% affirment avoir déjà mis fin à une relation pour faire un travail sur eux-mêmes.

Autrement dit, avoir consulté un psychothérapeute / psychanalyste ou suivi des comptes dédiés à ce sujet sur les réseaux sociaux, pour la plupart d'entre eux... Logique ?

Tout cela semble cohérent : car quoi de plus au fait de sa santé individuelle qu'une personne célib ? Vivre seul met d'autant plus en évidence l'importance de prendre soin de soi, de savoir s'écouter, se comprendre...

Mais cela n'empêche pas l'anxiété, les complexes, voire même... La culpabilité. Si 45% des célibs interrogés admettent qu'ils seraient davantage "épanouis" à deux, près d'un célibataire sur deux (44%) ressentent une pression de la part de leur entourage. Famille, collègues, amis...

Cette pression que subissent les célibs, et plus encore les femmes solo, n'a rien d'anecdotique. Puisque la France compte près de 18 millions de célibataires, rappelle Meetic, on peut même parler là d'un véritable enjeu de société.

Concernant les femmes, cette pression s'alourdit évidemment d'une bonne dose de sexisme : c'est là le cliché de la "femme à chats"... Comme on dit dans ce cas-là : mieux vaut être seule que mal accompagnée !

C'est pour cela qu'Elodie Cavalier, coach en amour pour Meetic, recommande plusieurs tips judicieux aux personnes concernées : "ne plus miser que sur le couple pour être heureux, prioriser ce qui nous fait du bien dans notre quotidien, organiser régulièrement des dates avec soi-même et savourer ces moments seul(e), être à l'écoute de ses émotions et de ses ressentis"...

Bref : s'aimer, pour mieux aimer l'autre.