"Je suis très bien comme je suis" : Danièle Gilbert n'a pas eu d'enfants, et elle ne regrette rien
"Childfree" : se dit d'une conviction particulière, celle de ne pas vouloir d'enfants pour diverses raisons - intimes, politiques, féministes. Avez-vous remarqué que l'on exige toujours des femmes, et plus encore des stars, qu'elles détaillent les raisons de leur non-maternité ? A chaque fois, cela ne loupe jamais...
L'ancienne animatrice Danièle Gilbert est justement revenue sur ce sujet dans l'émission de Jordan De Luxe sur C8 le 9 mars dernier. La septuagénaire l'a affirmé : oui, elle n'a jamais eu des enfants, et non, elle ne "regrette rien". "Je n'ai pas de frustration, je suis très bien comme je suis", a-t-elle affirmé au sein de l'émission.
Précisant : "Ça ne s'est pas présenté et de toute façon, faire une émission pendant treize ans au moment où j'aurais pu faire des enfants, ce n'est pas possible". Habile manière de briser un tabou.
"Je n'aurais pas dormi !"
"Un enfant a besoin d'avoir sa maman près de lui. J'ai dit 'je ne veux pas d'enfants' car je suis une grande anxieuse, je me demande si j'aurais dormi, quand on entend tous les dangers qui guettent les bébés, les ados, je n'aurais pas dormi !", a encore développé la personnalité médiatique. Une parole déployée sans filtre.
4,5% des femmes françaises âgées de 18 à 79 ans ont déclaré ne pas vouloir d'enfant ou ne jamais en avoir voulu. Malgré cela, il semble toujours aussi complexe de le dire haut et fort : "je ne veux pas d'enfant". La faute aux préjugés sexistes d'une société qui n'évolue guère à ce sujet. Et confrontent les femmes à bien des diktats, injonctions et pressions de toutes sortes. Alors que les exemples médiatiques affluent à ce sujet : Valérie Lemercier, Virginie Despentes, Winona Ryder, Laure Calamy, Béatrice Dalle, Jennifer Aniston...
"Les femmes qui refusent d'avoir des enfants dérangent car nous sortons de la norme sociale et nous nous détachons de ce qui constitue l'une des grandes constantes dans l'Histoire de l'humanité : procréer. Il y a cette anormalité sociale mais aussi biologique, ancrée dans notre être profond. Si ce n'était qu'uniquement social, le regard serait moins pesant", taclait Chloé Chaudet (J'ai décidé de ne pas être mère) à ce sujet.
