Une première patiente diagnostiquée comme souffrant de la crise climatique

Publié le Mercredi 10 Novembre 2021
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
Cette Canadienne est la première patiente diagnostiquée comme souffrant de la crise climatique
Cette Canadienne est la première patiente diagnostiquée comme souffrant de la crise climatique
Une femme canadienne de 70 ans pourrait bien être la première patiente à être diagnostiquée comme souffrant du "changement climatique".
À lire aussi

Un état de santé alarmant à cause des vagues de chaleur record enregistrées au Canada cet été. C'est le diagnostic qu'a attribué le Dr Kyle Merritt, de l'hôpital de Kootenay Lake, à propos d'une Canadienne âgée de 70 ans. Celle-ci pourrait donc bien être la première patiente à être diagnostiquée comme souffrant du "changement climatique".

"Tous ses problèmes de santé se sont aggravés à cause de ça et elle a vraiment du mal à rester hydratée. Le personnel de l'hôpital courait au Dollar Store pour acheter des vaporisateurs", a déclaré le chef du service des urgences, comme le rapporte India Today. La province canadienne avait été frappée par une vague de chaleur historique qui avait fait près de 600 morts en juillet et août derniers. Et la fumée émanant des incendies qui ont ravagé la région ont aggravé l'asthme de la patiente.

La santé de la planète

Résultats, les médecins canadiens ont déjà dû hospitaliser d'urgence bien des patients souffrant de coups de chaud ou de maladies directement liées à la chaleur. A ces hausses de températures se sont ajoutés, au sein de la région, de nombreux incendies de forêt rendant l'air irrespirable. Pour les professionnels de la santé, il est grand temps de "garantir une meilleure santé humaine" pour toutes et tous en protégeant davantage la planète.

C'est d'ailleurs pour cela que quarante d'entre eux ont lancé l'initiative collective "Doctors and Nurses for Planetary Health", visant à informer les gens sur les effets du changement climatique sur la santé, en prescrivant notamment de sérieuses "modifications de notre mode de vie" et un recours à "l'activisme", comme l'énonce le site de l'initiative. Car notre santé est aussi celle de la planète, et inversement.