






"On en peut plus d'elle", "Ca suffit", "Elle ne va pas sourire comme ça longtemps"
Insultes, critiques, et carrément menaces... Les commentaires inappropriés abondent à l'encontre de Blake Lively, sous les vidéos relatant sa venue sur le tapis rouge, lors de l'avant première de son dernier film, à New York. On l'y croise en compagnie de sa binôme des plateaux de tournage, l'inestimable Anna Kendrick, mais aussi de son cher et tendre, Ryan Reynolds.
Cependant, malgré ses nombreux projets d'actualité, et ses initiatives aux côtés de son âme soeur producteur et homme d'affaires, Blake Lively est victime depuis de nombreux mois d'une vague de cyber harcèlement qui tend à assombrir son avenir à Hollywood, autrefois radieux.
Blake Lively est un cas emblématique du "aime moi, déteste moi". Jadis adorée par les internautes, elle cristallise désormais une haine en ligne qui cache mal sa misogynie. Et ce, depuis qu'elle accuse son partenaire sur It Ends With Us, Justin Baldoni, qui en est également l'acteur principal, de harcèlement sexuel. Et surtout, depuis qu'à propos de ce projet, lui-même très controversé (pour son traitement jugé problématique des violences conjugales), Baldoni riposte, par avocats interposés...
Pendant que chacun, d'un côté et de l'autre, crie à la diffamation...
"Elle a essayé de détruire la vie d'un homme", "Son sourire fait si faux là", "Elle est si toxique", "On aimerait juste ne plus la revoir"
Ils abondent, les commentaires en ce sens sous la vidéo à retrouver ci-contre... Qui présente simplement l'actrice dans une robe très glamour.
Le feuilleton Lively vs Baldoni n'en finit pas.
Alors que "Blake" accuse le metteur en scène de harcèlement sexuel, et de non prise en compte de son malaise durant certaines scènes intimes du film, comme une danse plutôt corps à corps, les avocats de Baldoni ont divulgué des images du tournage qui démontreraient, au contraire, le consentement de la comédienne.
En outre, Baldoni accuse Lively de pressions diverses, émanant de son entourage proche - sa meilleure amie Taylor Swift, son mari Ryan Reynolds, surpuissant à Hollywood.
Vocaux privés, messages, "rushes"... Cela fait des mois que d'un côté comme de l'autre, les divulgations s'accumulent dans les médias, pour démontrer la véracité d'un témoignage, ou de l'autre. Chacun fustigeant des allégations considérées comme calomnieuses. Cependant, c'est toujours Blake Lively qui subit insultes, acharnement médiatique, jugements anonymes et... Menaces.
Comme en témoignent les commentaires engendrés par ses apparitions publiques.
Un cas qui, s'il sera prochainement traité par la justice, au tribunal, fait tristement écho à la misogynie en ligne cristallisée par Amber Heard. Au coeur d'un procès l'opposant à son ex, Johnny Depp, expérience juridique tumultueuse ultra-médiatisée, et qui a vu la globalité du web apporter son soutien à une partie, contre l'autre, défendant volontiers Depp contre son ancienne compagne.
Quitte à instrumentaliser fake news, diffamation, témoignages, à l'encontre de la même personne : la femme de l'affaire.