Valérie Lemercier revient sur scène avec son sixième one-woman-show, qui sera présenté à Paris dès le 15 octobre. Dans une interview accordée au Parisien et parue le 11 octobre, l’humoriste de 61 ans s’est également exprimée sur son futur long-métrage, Bistouri, dont le tournage est prévu pour le printemps prochain. "C’est l’histoire d’une femme qui a un peu abusé de la chirurgie esthétique… ou plutôt qu’on a abusé", détaille-t-elle.
"Il y a des médecins qui font des 'cadeaux' : j’ai des copines à qui on a refait les yeux sans leur avis, pendant un lifting. C’est un peu comme le boucher qui vous rajoute une cuillère de steak haché", indique-t-elle au média. La comédienne confie avoir eu aussi recours à la chirurgie esthétique. "J’ai fait 'aspirer' mon menton il y a vingt ans, mais c’est tout", avoue-t-elle. Avant d'ajouter : "Il y a des médecins qui pensent que je me suis fait des liftings, mais vous pouvez regarder, je n’ai aucune cicatrice ! Je ne fais pas de botox non plus, mais beaucoup de massages du visage. J’y crois beaucoup plus qu’aux crèmes".
Celle qui a révélé récemment être en couple avec un homme plus jeune lors des Rencontres du Papotin semble prôner l'acceptation de soi et et du vieillissement. "Il a 37 ans. […] Moi, j’ai 61 ans." Des confidences qui n’ont pas manqué de faire réagir celle qui lui a tendu le micro : "T’es un peu vieille." Loin de se laisser vexer par cette petite remarque innocente, Valérie Lemercier a acquiescé : "Je suis vieille, tu as raison." Une réponse qui reflète le rapport décomplexé que semble entretenir la comédienne avec son âge.
Pourtant, cela n'a pas toujours été évident pour Valérie Lemercier. Lors d'une interview accordée à Gala en 2021, elle confiait avoir subi de nombreuses critiques et insultes sur son physique. "Je n’étais vraiment pas du tout la belle fille de l’école. Je l’ai même entendu d’une de mes tantes, qui m’a dit en face que je n’étais pas jolie du tout. Comme le corps, ça allait à peu près, j’entendais, à l’école : ’Avec un oreiller sur la tête, ça ira !’. C’était humiliant, mais je me disais que j’allais avoir autre chose pour vivre", racontait-elle.
"Quand j’ai commencé mon métier, on a parlé de ce physique. J’ai reçu des lettres : ’la chirurgie esthétique, c’est pas fait pour les chiens ! (...) Quand je suis allée à 'Nulle part ailleurs' (Canal+) pour la première fois, on m’a demandé ce que ça me faisait d’avoir un physique pareil. J’ai quand même entendu souvent des trucs de ce genre. Après, les choses ont changé".