C’est à cause de ce « malentendu » sur la vie du Che que Jean-Michel Guenassia décide de lui consacrer un roman : non, Ernesto Guevara n’était pas qu’un guérillero. Il était auparavant un médecin brillant, parlant le français pratiquement sans accent. Un homme très fin, adepte de poésie, de Voltaire, Rimbaud ou Neruda, un peu dépressif. C’est ce visage d’anti-héros que l’on découvre au fil de « La vie rêvée d’Ernesto G. ».
Dans ce troisième roman au titre un peu menteur, Jean-Michel Guenassia suit sur un siècle un médecin juif de Prague qui va rencontrer le Che dans les années 60, et l’auteur consacre en réalité un tiers de son livre à cet homme de l’Histoire, sous un jour trop peu connu. Comment ce médecin francophile et si cultivé à la veille de ses quarante ans va-t-il devenir une des figures de proue du communisme ?
L’auteur algérien du « Club des incorrigibles optimistes », Goncourt des lycéens 2009, fait partie des nombreuses personnes fascinées par le personnage historique, mais il équilibre ici le portrait que l’on se fait d’Ernesto Guevara avec cette facette d’homme qui doute. Dans une interview à notre partenaire MyBOOX, Jean-Michel Guenassia explique ce qu’il voit dans le Che au-delà de l’image d'icône révolutionnaire l’on a tous de lui.
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