Angelina Jolie militante.
Qui est surpris ? La superstar s'est toujours investie pour des causes.
Surtout quand elles ont trait à la condition des femmes, aux droits reproductifs, aux violences sexistes et sexuelles, à la situation des plus précaires. Et c'est justement pour cela qu'elle lève la voix aujourd'hui en images, dans la séquence à retrouver ci-dessous. En brisant le silence sur la situation catastrophique du Congo, où les violences s'exacerbent, alors que très peu de célébrités alertent par ailleurs à ce sujet.
Aux côtés de Denis Mukwege, le très grand chirurgien gynécologue, professionnel de la santé émérite et défenseur des droits des femmes et de leur santé, Prix Nobel de la Paix, l'actrice tient à dénoncer ce qui se banalise dans toutes les situations de conflit. Que cela soit au Congo, en Palestine, en Ukraine, aujourd'hui, hier, de tout temps. A savoir ?
C'est simple : les violences sexuelles y sont érigées en armes de guerre, systématiquement, une forme de terreur qui vient silencier. A chaque guerre.
Les femmes sont violées. Les hommes sont violés.
Et le viol y constitue une arme de guerre, visant à humilier, blesser, intimider, physiquement, psychologiquement. Angelina Jolie raconte...
Angelina Jolie s'exprime avec émotion.
Assénant : "Pourquoi, chaque heure, 48 femmes sont violées et mutilées au Congo ?"
Et de détailler : "Tout ce chaos ne vient pas de nulle part, et e n'est pas propre au Congo, c'est un problèe mondial, dans tous les conflits, cela se produit, et on voit très peu, le plus souvent jamais, ces crimes punis : c'est une arme de guerre horrible"
Angelina Jolie est la productrice du film nécessaire “Muganga : celui qui soigne”, lequel est dédié au grand gynécologue éponyme, grande figure féministe et Prix Nobel de la Paix, qui s'est notamment battu toute sa vie, certes contre la culture du viol, le viol érigé en crime de guerre, mais égalament, contre le fléau de l'excision. C'est une tradition, diraient certains : non, c''est une barbarie.
En Ukraine également, les femmes ont été confrontées à l'horreur du viol comme arme de guerre.
On vous en parlait sur Terrafemina en 2022. "Le viol est un crime peu signalé et un sujet stigmatisé, même en temps de paix. Je crains que ce que nous apprenons ne soit que la partie émergée de l'iceberg.", dénonçait alors Kateryna Cherepakha, présidente de La Strada Ukraine, une organisation caritative qui soutient les survivantes de trafic humain, de violence conjugales et d'agressions sexuelles.