On tombe rarement amoureux du jour au lendemain. Parfois, le sentiment amoureux met même un certain temps à s'installer, comme lorsqu'une relation amicale bifurque doucement vers le sentiment amoureux. Et voici les quatre étapes qui nous conduisent à l'amour selon la science comme l'explique le site Mindbodygreen :
Mains moites, papillons dans le ventre, pupilles dilatées, coeur qui s'emballe et joues qui s'empourprent, voici quelques-unes des réactions corporelles typiques qui se produisent lorsque l'on rencontre quelqu'un qui nous plaît. Cette première étape s'appelle l'attraction physique. On est encore loin du sentiment amoureux, mais ce chamboulement que l'attraction produit dans notre corps lui permet de libérer de la noradrénaline, hormone qui éveille notre attention et qui pourrait donc nous inciter à accéder à la phase suivante, soit un pas de plus vers l'amour.
Dès les premiers rendez-vous, on s'interroge quant à la possibilité ou non de tomber amoureux de l'autre. C'est une phase de séduction durant laquelle notre corps libère des hormones : de la dopamine et de l'ocytocine pour les femmes, de la dopamine, de la testostérone et de la vasopressine pour les hommes.
La dopamine est libérée chez les hommes et les femmes quand ils sont excités à l'idée de tomber amoureux (et que ce sentiment soit partagé). Chez les femmes, l'ocytocine est libérée lorsqu'elle commence à faire confiance à l'autre, mais également en cas de bisous, de câlins et de rapports sexuels. Idem pour la vasopressine chez les hommes. Quant au niveau de testostérone, il grimpe en flèche quand il gagne notre attention. Si toutes ces hormones agissent de concert, le couple a toutes les chances de tomber amoureux.
Des chercheurs italiens ont découvert que lorsque l'on tombe amoureux, notre système hormonal se détraque. Par exemple, contrairement à ce que l'on pourrait penser, notre niveau de stress est à son maximum. Cela explique qu'au début d'une relation, on ait parfois du mal à trouver l'appétit ou le sommeil. Autre fait étrange : notre hormone du bonheur diminue en raison de ce trop-plein d'anxiété. Et si nous nous sentons malgré tout heureux, c'est en fait parce qu'une partie de notre cerveau est "désactivée", nous évitant ainsi de penser à notre niveau de stress. Des chercheurs anglais ont également constaté que notre cortex préfrontal ventromédian était lui aussi désactivé au début d'une histoire d'amour. Or, c'est la partie du cerveau lié au jugement envers autrui, ce qui explique la fameuse expression "l'amour rend aveugle". Nous ne sommes absolument pas en mesure, les premiers temps, de juger l'autre objectivement, on l'idéalise. Mais, c'est ce manque de clairvoyance (la fameuse période de la "lune de miel") qui nous permet d'être tellement heureux de ce qui nous arrive. Du moins, jusqu'à ce que l'on retombe de notre petit nuage et que notre cerveau récupère sa stabilité relative, entraînant une rupture pour les uns et l'accès à la phase suivante pour les autres.
A présent que les premiers émois se sont mués en véritables sentiments, on pénètre dans la dernière phase de l'amour, plus réaliste. Néanmoins, les couples qui restent ensemble ont tous une chose en commun : la capacité à maintenir des illusions positives de l'autre. En d'autres termes, le jugement peut revenir, mais les personnes amoureuses choisissent de se concentrer sur les qualités de l'autre et de faire fi de ses faiblesses. C'est le commencement d'un amour plus mature. Les chercheurs ont d'ailleurs constaté que durant cette phase, notre cerveau devenait plus empathique et attentionné. Les clés pour nous aider à faire perdurer cet amour en somme !