Alors que deux Miss France ont été prises en flagrant délit d'insultes véhémentes à l'égard de leurs consoeurs, elles se retrouvent cyber harcelées sur la toile. Sylvie Tellier tire la sonnette d'alarme.
La polémique autour de Miss Aquitaine et de Miss Provence bat son plein. Récemment, l'on apprenait que ces deux concourantes avaient émis à l'égard de leurs consoeurs les termes "C'est que des grosses p*tes". Noms d'oiseaux qui n'ont pas vraiment plu aux décideurs du concours, puisque les principales intéressées ont été destituées. Seulement voilà, aujourd'hui, elles se retrouvent harcelées en ligne. Insultées en masse. Mais aussi menacées de viol. Oui, tout est excuse à la misogynie sous prétexte de défense des victimes.
C'est pour cela que Sylvie Tellier a décidé de s'exprimer. Sur le plateau de C à Vous, elle brise le silence. Et en appelle à "passer à autre chose" face au "déferlement de haine", à l'égard de "deux jeunes femmes qui, okay, n'ont pas bien agi", et de se préoccuper plutôt de la "très belle Miss France" qui a été élue.
Après la polémique autour des déclarations de Miss Aquitaine et de Miss Provence quant au Top 12 du concours Miss France, les deux participantes ont été sanctionnées par une destitution. Pourtant, une vague de haine continue de déferler sur elles : cyberharcèlement, menaces de viol… Sylvie Tellier réagit et en appelle au calme “Il faut les laisser un peu tranquilles”
Les internautes réagissent vivement. Mais ils sont mitigés.
Pour une raison précise. Explications.
Sylvie Tellier dénonce le cyber-harcèlement que subissent les Miss France. Même s'il émane de propos pas très sororaux.
"Elle a raison c'est bon là", "Bravo Sylvie basta... !", "Elle a raison", "C'est vrai", réagissent certains spectateurs de C à Vous.
Mais d'autres fustigent le manque de réactions face aux insultes initiales.
"Alors oui les laisser tranquille mais il faut assumer les conséquences de leurs paroles qui sont graves. Le temps va faire son taf mais il faut réfléchir aussi avant de parler, surtout a l heure actuelle...", "Je ne vous ai pas tellement entendu lorsqu'il y a eu des propos racistes envers la Miss 2025!", "Le « on passe à autre chose », je soupçonne que ce soit parce qu’il y a des histoires encore plus graves de harcèlement et grossophobie, et que tout le comité n’a pas intérêt à ce que ça se sache", dénoncent d'autres spectateurs plus critiques.
Il faut dire que le concours Miss n'en est pas à sa première polémique. Controverses ayant trait à la transphobie et à la grossophobie, propos réactionnaires, misogynie, concept-même de cette institution érigeant la femme en objet selon bien des associations féministes.
Quoi qu'il en soit, rien n'excuse le cyber-harcèlement. Et le féminisme n'a rien à voir avec ce genre de violences en ligne.