Mindy Kaling n'en peut plus qu'on foute la pression aux femmes célibataires

Publié le Samedi 10 Septembre 2022
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
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L'actrice et productrice Mindy Kaling s'est récemment exprimée sur la façon dont la société attend des femmes qu'elles se mettent en couple, et le jugement qui pèse sur celles qui refusent de s'y contraindre.
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Mindy Kaling n'en est pas à une déclaration empouvoirante près. La productrice, actrice et scénariste derrière The Office, The Mindy Project, ou plus récemment Mes premières fois et Sex Lives of College Girls, s'est attaquée au sujet épineux de l'injonction au couple et au mariage. Injonction qui cible particulièrement les femmes, et ce, tout au long de leur vie.

"Il arrive un certain âge où quand tu arrives à une fête sans personne à ton bras, ça déprime les gens", a observé Mindy Kalin dans le podcast Archetypes de la duchesse de Sussex, Meghan Markle. Une conclusion à laquelle elle est arrivée après de nombreuses années à côtoyer des couples ou des hommes célibataires. "Oh, je gâche l'ambiance parce que tout le monde s'inquiète ou est triste pour moi", a-t-elle ajouté.

Et de déplorer : "Les gens veulent souvent me caser avec le premier loser qu'ils connaissent. Et j'essaie de leur faire comprendre que je n'ai pas besoin d'eux. Je suis riche, j'ai du succès, du style et une super famille."

Un sentiment de validation nocif

Le point sur lequel Mindy Kaling veut insister, c'est que malgré sa confiance en elle et la certitude qu'il s'agit d'une décision personnelle, la mère de deux enfants (né·es en 2017 et 2020) ressent parfois ce sentiment nocif qui émane de la pression à être à deux. "Pourquoi je ne me suis jamais mariée ? Je ne sais toujours pas vraiment", livre-t-elle. De sa vie amoureuse, les tabloïds n'ont d'ailleurs que très peu d'informations.

Elle raconte encore comment son estime de soi a évolué avec le temps, et la validation qu'elle recherchait chez un potentiel partenaire. "J'ai grandi en étant une jeune fille indienne, en surpoids, avec des lunettes, dans les quartiers blancs de Boston. J'étais à mille lieues de penser que j'étais attirante. Et en un sens, l'une des manières de s'intégrer dans ce décor, c'était qu'un garçon daigne faire de moi sa copine."

Aujourd'hui en revanche, Mindy Kaling le crie haut et fort : elle s'est affranchie de ce besoin. "Je suis plus forte maintenant et plus confiante." Un rôle-modèle à suivre.