On a eu envie de parler sexe avec des femmes qui nous inspirent et abordent le cul librement. De leur demander de répondre à des questions rapides qui mêlent fantasme, masturbation et puissance au lit. Afin d'ouvrir le dialogue sur ce qui nous fait jouir, et pourquoi c'est si important.
La première à se prêter à l'exercice, c'est la réalisatrice de porno éthique Anoushka, aussi à l'origine du site Not A Sexpert. Elle explique s'être lancée dans ce milieu parce qu'elle ne trouvait "pas son compte dans le porno actuel" et surtout pour "donner à voir d'autres sexualités que celles très stéréotypées [de ce] porno 'mainstream', souvent machistes et sexistes".
Dans chacun de ses courts-métrages, disponibles à l'achat en ligne, elle met en scène une thématique différente (le BDSM ou l'orgasme, par exemple) avec professionnalisme, humour et légèreté. Une alternative nécessaire qui offre un nouveau genre plus respectueux, pour le plaisir de tous.
Anoushka : Décider de son corps librement est une forme d'affirmation de soi et donc une forme de pouvoir. Décider de ce qu'on veut faire de son corps, baiser à deux, à plusieurs, de manière tarifée ou ne pas baiser du tout est libératoire.
Le womanizer.
Il n'y a pas d'endroit le plus dingue, c'est où je veux. Pas d'endroit préconçu, mais la liberté de lâcher prise où je le souhaite.
"Je vais te lécher toute la nuit".
Shortbus, de John Cameron Mitchell ou L'empire des sens, de Nagisa Oshima.
L'orgasme féminin sans limite.
Javier Bardem et Pénélope Cruz, les deux en même temps !
Non pas spécialement. Je refuse les étiquettes et privilégie l'amour pluriel.
Non, pas quand la femme le demande. Il n'y pas d'avilissement si la femme prend du plaisir avec cette pratique. Tout est une question de consentement.
Chaotique.