Elizabeth Berkley résume très bien Hollywood.
Dans les années 90 elle a la vingtaine et son premier grand rôle au cinéma, Showgirls, lui vaut d’être insultée, humiliée, harcelée, mise au pilori. Tout cela car Hollywood, dont ce film faussement kitsch et futile parle ouvertement sous couvert de danseuses performant entre deux casinos, n’a pas apprécié son insolence, sa nudité (constante à la caméra), son jeu à ne pas toujours prendre au premier degré, son énergie irrévérencieuse.
Quand bien même elle donne tout (chorégraphies, prouesses physiques, scènes de sexe et de nu audacieuses, jeu tragicomique) dans la peau de cette danseuse / strip teaseuse de Las Vegas violentée par les hommes et revancharde comme mille. Las, l’usine à rêves l’a rejetée avec misogynie. A l'époque, les saillies dont elle est victime sont particulièrement virulentes et injustes.
Heureusement, Elizabeth Berkley a force son come back.
A 50 ans, elle apparaît sur les images à découvrir en bas de cet article sulfureuse et lumineuse à la fois, dans des atours de diva glamour et très sexy. Robes élégantes, décolletés sulfureux, tenues épurées, vestiaire chic. C'est une reine de beauté. Et elle est sûre de son indéniable charisme.
Une impératrice revient sur le trône. Les fans sont extatiques.
Elizabeth Berkley est de retour dans de multiples films dont un projet fabuleux que nous vous avions évoqué sur Terrafemina, Shell, ce The Substance-like avec la toujours investie Elizabeth Moss, collectionneuse invétérée des rôles féministes et frondeurs. D’une Elizabeth à l’autre. La superstar de Showgirls a un éclat d'étoile hollywoodienne sur les photos dévoilées ci-contre.
Elizabeth Berkley se la joue Demi Moore en réapparaissant en icône sexy et indémodable. Sur le red carpet, elle aligne robes de déité spectaculaire et autres oripeaux de sex symbol élégant et iconoclaste. C’est merveilleux.
“Sexy”, “wow”, “elle est encore plus belle qu’il y a 30 ans”, “On l’adore, “Quelle classe cette femme”, “Hot”, commentent par ribambelles fidèles fans et nouveaux férus. Les néophyte adulent celle que l’on attend sur nos écrans de pied ferme et qui sait, aux prochaines cérémonies qui comptent.
Car Elizabeth Berkley le mérite largement. C’est dit.