Hayley Williams est une légende du rock. C'est la tête de proue du groupe Paramore, aussi culte dans les années 2000 que Avril Lavigne. Et la chanteuse assume son engagement féministe face aux réacs et aux racistes. Elle le clame haut et fort à travers ce manifeste.
L'interprète connue pour ses éclats rock sur scène signale ici son militantisme aux côtés des personnes discriminées. Ce que de rares stars de la scène musicale font, finalement. Surtout dans une Amérique très divisée. Et dont les tensions se sont exacerbées.
Déclarant récemment vouloir assurer une tournée de concerts "sans racistes ni sexistes", elle en appelle à plus de respect durant les performances musicales.
Façon aussi de soulever un gros souci, à savoir les violences sexistes et sexuelles commises durant les festivals. Ce à quoi s'oppose Hayley Williams.
Hayley Williams veut une tournée "racist and sexist free" car il est vrai que l'on peut bien se passer des misogynes et des intolérants. Elle espère ainsi sensibiliser le plus grand nombre aux violences qui parsèment la société actuelle.
Bien sûr, on imagine mal comment "exclure" d'éventuels misogynes ou réacs des concerts, mais l'interprète croit en tout cas qu'il est important de tirer la sonnette d'alarme. A ce sujet il faut dire qu'elle étend sa prise de position jusqu'aux personnes trans et à la communauté LGBTQ.
Son message est plus symbolique que réellement concret. Même si il rejoint celui d'autres chanteuses.
Alors, quelles sont les réactions à tout cela ? Passionnées naturellement, et pas dans le bon sens du terme, alors que les saillies sexistes ne manquent pas à son encontre. En fait, Hayley Williams souhaite surtout, à l'instar de Dua Lipa tout récemment, fustiger l'insécurité dont témoignent certains festivals ou concerts, des violences sexistes jusqu'aux agressions sexuelles.
Bon geste. Qu'on espère contagieux au sein des groupes et tournées des grands artistes actuels dans les mois à venir.