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"Vive la sororité !" : Sophie Davant lève le poing contre les remarques sexistes

Publié le Vendredi 19 Janvier 2024
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
"Vive la sororité" : Sophie Davant lève le poing contre les remarques sexistes
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"J'ai des réactions quand j'ai l'air fatiguée, quand on voit des rides, quand je suis mal coiffée qui sont incroyablement violentes". Sophie Davant a poussé un coup de gueule bien légitime contre le sexisme ordinaire sur les réseaux sociaux...
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Sophie Davant est un visage familier depuis des lustres pour des millions de téléspectateurs. Mais cela n'empêche pas sa notoriété d'être envenimée par les plumes les plus malveillantes. Et parmi elles, cela va surprendre (non), les sexistes qui n'hésitent jamais à commenter le physique d'une star.

C'est un phénomène on ne peut plus banalisé que celui-ci : le body shaming. Il touche majoritairement les jeunes femmes sur les réseaux sociaux, mais pas seulement. Sophie Davant en a témoigné. Et elle a même décidé de pousser un coup de gueule ! Pour notre plus grand plaisir d'ailleurs.

Sur le plateau du Buzz TV du Figaro, la journaliste est venue mettre les points sur les i : "J'ai des réactions quand j'ai l'air fatiguée, quand on voit des rides, quand je suis mal coiffée qui sont incroyablement violentes. On a juste envie d'un peu de douceur !" Un appel à la bienveillance loin d'être vide.

Car Sophie Davant en a également profité pour évoque un autre vrai, grand sujet, au coeur des luttes féministes... A savoir ?

"Les femmes sont les plus virulentes..."

A Buzz TV, Sophie Davant a effectivement poursuivie : "Ce qui est incroyable, c'est que ce sont les femmes qui sont les plus virulentes à l'égard des autres femmes. Ce sont des réactions que personne n'a vis-à-vis des hommes. On ne s'émeut pas d'un signe de fatigue concernant un homme".

Ce que rappelle Sophie Davant face caméra, c'est que la sororité est loin d'être un phénomène spontané. A contrario, comme l'énoncait la journaliste et podcasteuse politique Léa Chamboncel dans nos pages : elle se construit.

Non sans mal comme on l'imagine. L'animatrice déplore ainsi que parfois, la solidarité féminine demeure à l'état d'idéal, voire d'utopie. Alors qu'à l'écouter, cette sororité n'est pas une qualité : c'est une nécessité.

"Vive la sororité ! Vive l'entraide entre les femmes ! La vraie parité ce sera quand une femme aura peut-être atteint l'âge de Michel Drucker et continuera à être présente à l'antenne", a-t-elle ajouté à ce titre. Agisme - c'est à dire, discriminations visant les individus et principalement les femmes dès la quarantaine - sexisme et manque de visibilité des personnalités féminines à la télévision : Sophie Davant a l'air de rien déployé un discours qui ne devrait pas enchanter les boomers allergiques aux observations féministes...