Quand j’étais jeune, je partais très souvent au ski à Avoriaz. D’habitude c’était train de nuit avec les copains, mais cette année j’avais changé d’avis. Avec mon amie Sarah, nous avions décidé de partir en voiture. Et pour compagnon de route, nous avions Boullie, son adorable Chihuahua. Le trajet se déroulait plutôt bien, pas d’embouteillages ni de routes verglacées. C’est à mi-chemin qu’une catastrophe est survenue. Il faisait nuit et nous roulions tranquillement. Alors que l’on dépassait un camion, nous entendons un énorme boum. Là, on réalise vite ce qui est en train de se produire. Un des pneus de la voiture a éclaté. Par chance le camion nous évite de peu. Nous fonçons sur la droite et atterrissons dans un fossé en contrebas de l’autoroute.
Un peu sonnées, nous sortons de la voiture pour voir si tout va bien. Rien de cassé à priori. C’est la pleine obscurité et sur notre droite s’étend une immense forêt inquiétante. Nous marchons dans le noir, avec le Chihuahua sous le bras, qui lui non plus n’est pas très rassuré, à la recherche d’une borne d’appel d’urgence. Au bout de 20 minutes, miracle, un poste téléphonique apparaît. La gendarmerie ne nous demande même pas si nous allons bien. Peu importe, elle nous envoie un dépanneur du réseau autoroutier.
Nous retournons auprès de la voiture et attendons une bonne heure les secours. Comble du comble, le dépanneur nous annonce que la roue de secours n’est pas adaptée à la fixation. Rebelote, il repart encore 30 minutes. Et pendant tout ce temps, nous restons frigorifiées et angoissées dans le maudit fossé. Vers 4h du matin enfin, la voiture peut repartir. Nous filons vers Avoriaz, avec une seule idée en tête : nous retrouver au chaud dans l’appartement et dormir.
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