Vincent Cerutti a été condamné à six mois de prison pour agression sexuelle. Jeu sexuel ("ton cul tendu mérite son dû"), propos scabreux, harcèlement sexuel, et même morsures : le CV est long.
L'ancien présentateur de Danse avec les stars a notamment été accusé, comme le rappellent les faits détaillés par cet article du Parisien, d'avoir été mis en examen pour agression sexuelle, pour avoir "mordu les fesses d’une collaboratrice" et s'était défendu "en évoquant des plaisanteries potaches réciproques".
Caroline Barel était employée à NRJ, au début des années 2010, au moment où Vincent Cerutti l'était aussi. L'animateur star avait, selon l'ex animatrice, qui s'est exprimée à l'Assemblée nationale cette année à ce propos, pris "l'habitude de mordre les fesses de toutes ses collaboratrices". Elle avait témoigné, en larmes : "Je lui ai dit à plusieurs reprises qu'il était hors de question que moi, il me touche... et pourtant en 2015, alors que je m'y attendais pas il m'a mordu moi aussi..."
"Et il s'est acharné sur mon fessier comme un chien enragé, avant de recommencer plusieurs mois plus tard !... Mon cri de douleur était si fort qu'il a été entendu par une hôtesse d'accueil, un étage au dessus".
Vincent Cerutti vient d'être jugé, justement, pour des faits de violences sexuelles. Six mois de prison avec sursis ont été requis. Explications.
Vincent Cerutti vient donc d'être condamné à six mois de prison pour violences sexuelles. De nombreux faits lui sont reprochés.
Hormis mordre les fesses de ses collègues féminines, il aurait également mis en pratique un "jeu sexuel" : "Ton cul tendu mérite son dû". Mais en vérité, il s'agit ici de sa tactique de défense au tribunal. C'est effectivement l'intitulé de ce jeu auquel le présentateur prétend avoir participé, un jeu qu'il dit collectif et anodin. Dans le cadre de ce que l'animateur présente comme un "jeu d'équipe", donc, ce dernier aurait agressé sexuellement Caroline Barel.
Qui n'est pas la seule de ses victimes. Plusieurs journalistes auraient été mordus, détaille le compte féministe L'effrontée.
Caroline Barel : "J'ai été écartée de l'antenne en 2016 après avoir dénoncé ces faits. Mon producteur m'a dit : on ne vire jamais les stars, et si tu parles, tu ne bosseras plus jamais... Le CSE a dit qu'il fallait prendre des mesures après m'avoir écoutée et pourtant aucune mesure n'a été prise. On m'a mise au placard. Deux ans d'arrêt maladie avant que je sois licenciée. Pour les RH, il ne s'est rien passé..."