5 conseils pour adopter le "loud quitting" au boulot (et faire bouger les choses)

Publié le Lundi 16 Janvier 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
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5 conseils pour adopter le "loud quitting" au boulot (et faire bouger les choses)
C'est quoi le "loud quitting" ? Après le "quiet quitting" ou le concept de faire le minimum au taf, voilà la nouvelle tendance qui fait beaucoup parler. On vous explique tout.
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Si l'on devait associer un phénomène concret à la fameuse expression "partir avec fracas", il faudrait vous parler du "loud quitting". Quoi donc ? Le "loud quitting" : le départ bruyant. Une tendance du taf qui émerge en ce début 2023. Pas de panique, on vous explique tout.

Après le "quiet quitting", qui consistait à se désengager doucement de son travail, le "loud quitting" consiste simplement à exprimer haut et fort son mécontentement au travail. Plus encore, il s'agit de menacer de démissionner pour convaincre votre employeur de répondre à vos exigences. Un moyen de faire pression en somme, notamment en prétextant que l'on souhaite vous engager ailleurs par exemple.

Mais comment le mettre en pratique ?

Avoir envisagé les tenants et aboutissants

Le plus sûr avant d'entamer un "loud quitting" auprès de vos employeurs est d'envisager les tenants et aboutissants de cette démarche audacieuse et risquée. Par exemple ? "Avoir réfléchi à cette question : jusqu'où votre employeur est prêt à pousser la négociation et à faire des compromis ?", explique le journal britannique Metro. Il ne faut donc pas trop s'emballer et conserver le sens des réalités, sans que cela n'entache votre détermination.

Tenir des propos clairs

Il s'agit d'être clair.e et précis.e sur ce que vous voulez vraiment durant votre négociation. Comme le fait de demander une augmentation de salaire par exemple. N'hésitez pas à exposer en retour tout ce que vous pourriez apporter à l'entreprise s'il s'agissait de rester. Une rhétorique bien menée et construite pourrait peut-être aboutir à de grands changements.

Garder des arguments concrets à l'esprit

Comme le souligne The Guardian, l'un des arguments les plus évidents à soumettre à votre employeur dans ce cadre pourrait simplement être : "lui rappeler toutes vos réalisations et laisser entendre que vous pourriez faire le même travail pour un meilleur salaire ailleurs". En somme, énoncer les objectifs atteints dans l'entreprise depuis vos débuts, voire les actions qui dépassaient votre domaine d'expertise initial, mais aussi les réalités économiques du marché. Autant d'arguments concrets qui pourraient faire mouche. On l'espère.

Ne s'adresser qu'à ses employeurs

Chose importante : il est fortement recommandé de ne vous adresser qu'à vos employeurs dans le cadre du "loud quitting". Autrement dit, pas question de décoller bruyamment de son bureau en plein open space et de susciter le scandale en jetant vos dossiers en l'air. Cela jouerait en votre défaveur et mettrait votre crédibilité professionnelle en jeu.

Paraître sûre de soi

Rien ne compte plus dans cette démarche professionnelle que la confiance en soi. Par-delà vos propos limpides, une diction et une position pleines d'assurances vous permettront d'asseoir votre autorité auprès de votre interlocuteur ou votre interlocutrice. En vous souhaitant d'avance une heureuse résolution.