Sydney Sweeney de nouveau au coeur d'une polémique.
Qu'elle lance sa marque de lingerie en compagnie de Jeff Bezos (qui la co-finance), soit soutenue par Donald Trump sur les réseaux sociaux (qui semble la préférer à Taylor Swift), fustigée pour son hyper sexualisation volontaire l'espace d'une campagne de pubs pour jeans (et dans la grande globalité de ses commercials, en général), accusée d'être "anti woke", de vendre des bougies parfumées à l'eau de son bain, ou encore d'avoir une dent contre les féministes, et les femmes... Sydney Sweeney n'a jamais autant fait réagir. Et diviser,
Le dernier motif à rixe ? C'est simple, il vient d'une superstar des sixties, icône absolue et immortelle du cinéma hollywoodien de la grande époque - l'ère hitchcockienne. Cette immense actrice, diva légendaire, s'oppose tout simplement au choix de Sydney Sweeney pour l'incarner dans un très imminent biopic. Et ce pour une raison très précise...
Sydney Sweeney va incarner Kim Novak dans un film très attendu.
Enième biopic retraçant la trajectoire d'une étoile et à travers elle, de l'usine à rêves qui va avec. Kim Novak, c'est une égérie du cinéma américain des sixties, demeurée l'une des muses d'Alfred Hitchcock via de véritables classiques - comme Vertigo.
A l'instar de Tippi Hendren, Janet Leigh, Ingrid Bergman, Eva Marie Saint, toutes saisies par le regard du cinéaste britannique. Mais Kim Novak, ce sont aussi des controverses, des histoires d'amour, une force de caractère... Et cela, la principale concernée ne semble pas l'envisager à travers celle qui compte bien l'interpréter à l'écran. Et surtout, elle craint que les scénaristes et producteurs derrière retranscrivent cela de manière trop... Scandaleuse.
Plus précisément, Kim Novak craint que ce compte-rendu semi fictif de sa vie soit... Trop sexuel.
Oui oui, ce sont ses mots. La femme fatale au chignon emblématique fait là référence, on s'en doute, entre les lignes, au statut de Sydney Sweeney, laquelle a fait de son corps, de sa sensualité, de ses formes et de sa sexualité, une source de création à part entière : séances photos indénombrables, mise en scène de son propre corps, autodérision savoureuse (notamment à propos de ses seins), Sydney Sweeney assume comme personne ce statut de sex symbol qu'on lui a plutôt imposée depuis la série choc Euphoria.
"Kim Novak, l'actrice emblématique de l'âge d'or d'Hollywood, notamment pour son double rôle dans Vertigo, le film fondateur d'Alfred Hitchcock, s'est dite « inquiète » du prochain biopic qui dramatise sa relation avec Sammy Davis Jr., membre du Rat Pack aux multiples facettes", relate ainsi avec minutie Deadline.
"C'est quelqu'un qui comptait beaucoup pour moi, Sammy, témoigne effectivement Kim Novak dans la presse britannique. Nous avions tant en commun, notamment le besoin d'être acceptées pour ce que nous sommes et ce que nous faisons, plutôt que pour notre apparence. Mais j'ai peur que Hollywood déforme notre histoire qu'ils n'en fassent que des raisons sexuelles. »"
Sydney Sweeney, malgré les controverses, demeure une actrice d'une certaine densité, capable de glisser de l'horrifique viscéral (Immaculée) à la rom com à grand succès (Tout sauf toi) en passant par le film d'auteur (d'autrice !) expérimental (le fascinant Reality). On se doute dès lors que la comédienne pourra s'accorder avec le mythe hollywoodien, scènes de sexe ou non.
Surtout que Sweeney va déjà, entre temps, se retrouver à l'affiche d'un autre biopic : celui de la boxeuse de renom Christy Martin. Un rôle qui pourrait d'ailleurs lui valoir un Oscar.