Si a 25 ans, tu n’as pas trois jobs différents, une robe Herve Leger et des escarpins Louboutin, tu n’as pas réussi ta vie comme Xenia Tchoumitcheva. Cette wonderwoman autoproclamée de 25 ans vient d’être élue plus belle femme de l’année par le magazine Maxim, succédant à Rosie Huntington Whiteley, Megan Fox ou Beyoncé. La première dauphine de miss Suisse 2006 en impose par son ambition et son charisme : elle cumule les jobs de DJette, mannequin, et animatrice d’une émission économique en Italie « dont les audiences sont excellentes », dixit Xenia, et n’a pas l’intention de s’arrêter là. Elle devrait se lancer d’ici peu dans la coproduction d’émissions.
« Xenia Tchoumitcheva est la première Suissesse à recevoir cette récompense et le premier top model suisse à être en couverture de Maxim », a commenté Boris Etter, rédacteur en chef du magazine Maxim, célèbre pour ses pin’up à la une et ses sujets gros moteurs. Il estime que la jeune femme « a marqué l'histoire des médias suisses », et pas seulement grâce à ses mensurations parfaites : « Xenia est une star suisse globale. Elle devrait se présenter au Conseil fédéral. Il y a bien des mannequins qui font de la politique en Italie », et le propriétaire du magazine pour hommes de décrire une mannequin ultra professionnelle, « qui gère elle-même ses appels et ses mails », et avec qui « travailler est un plaisir ». Heureusement, le top n’a pas attendu les conseils condescendants du rédacteur en chef pour aller là où on ne l’attend pas.
La jeune femme qui se dit « brune à l’intérieur », veut faire valoir sa liberté de faire carrière tout en étant un sex-symbol : « Je soutiens les femmes et je veux promouvoir la liberté d'être sexy tout en menant une belle carrière. En 2012, une femme peut être indépendante, gagner sa vie, avoir des enfants et mettre un Herve Leger et des Louboutins. Tout ça et être respectée. » Un manifeste féministe un brin naïf mais toujours bienvenu ; Xenia n’a plus qu’à assumer sa blondeur pour devenir vraiment Wonderwoman.