Jérémy Michalak est très en colère contre Télérama

Publié le Vendredi 05 Décembre 2014
Anaïs Orieul
Par Anaïs Orieul Journaliste
Jérémy Michalak est très en colère contre Télérama
Jérémy Michalak est très en colère contre Télérama
Jérémy Michalak sort les crocs. Après un article de Télérama assassine sur sa société de production, l’animateur de Face à la Bande a décidé d’attaquer l’hebdomadaire en diffamation.
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Rien ne va plus entre Jérémy Michalak et Télérama. Selon nos confrères de Puremédias, l’ancien chroniqueur de C à vous a décidé d’assigner en justice l’hebdomadaire suite à un article paru fin novembre et qui s’intéressait à la société de production de ce dernier, La Grosse Equipe. Intitulé « Les rois de la télé au rabais », l’article mettait notamment en lumière « des conditions de travail éprouvantes », ou encore les « méthodes parfois peu scrupuleuses » de la société de production pour tourner ses programmes fétiches : Les Anges, Allô Nabilla, Hollywood Girls

Jérémy Michalak serait particulièrement en colère car plusieurs éléments de l’enquête de Télérama lui auraient fait perdre des contrats avec des chaines de télévision. Dans son article, la journaliste indiquait notamment : « plusieurs ex-collaborateurs affirment être ¬partis en tournage aux Etats-Unis sans visa de travail ». Des propos néanmoins démentis un peu plus loin par Thibaut Valès, également à la tête de La Grosse Equipe.

Les témoignages qui ne passent pas

Autre gros problème, dans son papier, la journaliste cite des ex-collaborateurs qui affirment avoir été payés en partie par Pôle Emploi : « Pour un mois de travail et 2 200 euros de salaire, ils disent de déclarer qu'on a travaillé du 1er au 15 chez eux, versent 1 500 euros et c'est Pôle emploi qui paie le reste ». Celui dont le talk-show Face à la Bande vient tout juste d’être annulé conteste ces témoignages, ainsi que celui affirmant qu’un technicien a été « mis en cellule par la douane avec sa caméra lors d'une escale, faute de visa, et désormais interdit de territoire pour plusieurs années ».

Selon Puremédias, Jérémy Michalak a assigné au civil Télérama et donne dix jours au magazine « pour produire une offre de preuves afin de prouver sa bonne foi ».