Bertrand Cantat : "On le pensait pacifique et calme, on s'est trompé", déplore le juge 22 ans plus tard
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Bertrand Cantat : "On le pensait pacifique et calme, on s'est trompé", déplore le juge 22 ans plus tard
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L'ancien juge Philippe Laflaquière revient sur le plateau de France 5 sur la plus médiatisée affaire de sa carrière, le procès de Bertrand Cantat, auteur de féminicide.
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"C'est vrai qu'avec le recul, je me dis que je me suis trompé, que l'on s'est trompé"
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"L'impression que j'ai eue était celle que m'ont restituée les personnels du centre de détention, c'est-à-dire effectivement une personnalité très calme, très pacifique, bien perçue par les autres détenus. Il était serviable, il donnait des cours de guitare"
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"C'est vrai qu'avec le recul, je me dis que je me suis trompé, que l'on s'est trompé sur la perception de sa psychologie. Comme tout le monde, l'impression était très favorable. L'experte psychiatre a dépeint Bertrand Cantat comme immature affectivement, présentant une fragilité narcissique, une dépendance affective, mais sans trouble psychopathique"
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"Quand j'ai appris le suicide de Krisztina Rády, la compagne de Bertrand Cantat et mère de ses enfants, j'ai été vraiment bouleversé. Il y a eu tout de suite des interrogations assez douloureuses. Si les faits avaient été dénoncés ou si Krisztina avait porté plainte, il est à peu près certain que la conditionnelle aurait été révoquée"
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"Je lui ai accordé huit permissions de sortir avant la conditionnelle, qui se sont toutes déroulées sans le moindre incident. Krisztina venait très régulièrement le voir au parloir. Si elle avait fait le choix de déposer plainte en 2010, il serait probablement reparti en prison"