Bizutage, harcèlement, "déviances" et insultes : violences en cuisine, l'omerta est enfin brisée
© Unsplash
Bizutages, harcèlement, "déviances" et insultes : violences en cuisine, l'omerta est enfin brisée !
© Unsplash
Humiliations, bizutage, harcèlement normalisé... Le silence se brise enfin dans la restauration.
© Unsplash
Cependant, des voix se font entendre... Et il faut les écouter. Comme celle du chef Eloi Spinnler, suivi par 215 000 abonnés sur YouTube, qui dénonce aujourd'hui la "banalisation de la violence" dans la restauration... "J'ai été victime de harcèlement sur ma première année d'apprentissage", tacle-t-il du côté de franceinfo.
© Unsplash
"J'en garde beaucoup de colère. Ça passe par des cuillères chauffées à blanc, des portes de frigo fermées sur le bras, une droite, un tirage d'oreille, des rabaissements, des phrases comme 'Tu n'es qu'un bon à rien, tu n'arriveras jamais à rien !', des insultes.... Ça n'a rien à faire sur un poste de travail"
© Unsplash
"Il y a une omerta parce qu’il y a impunité, il y a impunité parce qu’il y a mythe". Cette autre tirade riche de sens, c'est celle de la journaliste féministe Nora Bouazzouni, grande spécialiste de ce milieu, et de ces enjeux là, qui dans son enquête Violences en cuisine, une omerta à la française, à retrouver dès ce mois-ci en librairies, apporte d'autant plus de grain au moulin de cette réalité inavouée. Dans son livre où se multiplient les témoignages des personnes concernées, elle en appelle, à l'instar du cuistot et vidéaste cité plus haut, à briser le silence. Et surtout, à reconsidérer nos mythes nationaux à l'aune du mouvement #MeToo...