“Vulgaire”, “Mais elle est nue” : Aya Nakamura en robe transparente devient la cible des internautes
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“Vulgaire”, “Mais elle est nue” : Aya Nakamura en robe transparente devient la cible des internautes
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Aya Nakamura assiste au défilé Christian Dior Womenswear Spring-Summer 2025 dans le cadre de la semaine de la mode de Paris le 24 septembre 2024 à Paris, France. Photo by Laurent Zabulon/ABACAPRESS.COM
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Resplendissante en robe blanche, longue et transparente, le look de la chanteuse est loin d’avoir l’unanimité sur les réseaux sociaux. Pour certains, c’est la robe qui n’est pas chic : “Elle a pris le rideau à qui ?”, “Ma grand-mère cherche son rideau depuis avant hier, j'ai compris…”.
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Pour d’autres, c’est le jeu de transparence créé par sa robe vaporeuse mettant en avant ses formes et sa féminité a été jugée de “vulgaire”. “La reine de la vulgarité”, “La pudeur a disparu mais bon c'est son choix”, “Le ridicule n'a pas des limites”, “La tenue n’est pas appropriée”, “Mais elle est nue celle là”... peut-on lire dans les commentaires de la vidéo de l’arrivée de la chanteuse publiée sur Brut.
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A l’instar de l’actuelle Miss France, Angélique Angarni-Filopon ou encore d’Ebony, finaliste de la Star Academy, Aya Nakamura subit ce qu’on appelle de la “misogynoir”, une intersection entre sexisme et racisme qui touche les femmes noires. A chaque apparition, le look et le comportement de l’artiste vont être passés au microscope et critiqués. Une forme de haine dont ont souffert de nombreuses femmes noires quand elles sont sous le feu des projecteurs.
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Si certains y voient de la vulgarité, d'autres saluent l'audace d'une artiste qui assume sa féminité. Au-delà des polémiques vestimentaires, cette déferlante de critiques révèle surtout les stéréotypes tenaces qui pèsent encore sur les femmes noires dans l'espace public. Aya Nakamura, en choisissant cette robe transparente, nous rappelle involontairement que le chemin vers l'égalité est encore long.