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Les Audacieuses

Sous le soleil argentin, "Camila sortira ce soir", l'émancipation d'une jeune femme qui refuse d'être muselée

Pour son premier film, la réalisatrice Inés María Barrionuevo donne de la voix à une ado politisée mais bridée. Une fille dont la quête de liberté se heurte aux murs d'une école privée où la religion fait loi. Un témoignage indigné qui grouille de vie.
Pour son premier film, la réalisatrice Inés María Barrionuevo donne de la voix à une ado politisée mais bridée. Une fille dont la quête de liberté se heurte aux murs d'une école privée où la religion fait loi. Un témoignage indigné qui grouille de vie.
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© Outplay
Sous le soleil argentin, "Camila sortira ce soir", l'émancipation d'une jeune femme qui refuse d'être muselée
Sous le soleil argentin, "Camila sortira ce soir", l'émancipation d'une jeune femme qui refuse d'être muselée
Pour son premier film, la réalisatrice Inés María Barrionuevo donne de la voix à une ado politisée mais bridée. Une fille dont la quête de liberté se heurte aux murs d'une école privée où la religion fait loi. Un témoignage indigné qui grouille de vie.

L'histoire ? Camila étouffe dans une vie beaucoup trop petite pour elle. L'ado argentine sent que son monde s'écroule lorsqu'un drame familial l'oblige à quitter son lycée de Mar del Plata pour une école traditionaliste privée hyper stricte. Mais ces quatre murs où les singularités se voient sévèrement bridées ne l'empêcheront pas de faire résonner sa voix...
Dans un lycée qui est "le pire endroit pour la politique", Camila, interprétée par la prometteuse Nina Dziembrowski, va peu à peu s'initier à l'irrévérence, au désir et à la libre-pensée. Ce qui au départ ressemblait à un "Bonjour tristesse" sous le soleil de Buenos Aires, va peu à peu laisser poindre l'espoir d'un échappatoire. Où "sortir", ou plutôt : fuir.

Parfois l'espace d'une simple réplique, le film passe au crible les motifs d'indignation de notre héroïne et de ses amis : répression politique, hypocrisie religieuse, impérialisme, colonialisme, et bien évidemment misogynie crasse...