





"C'est la honte !"
Blake Lively ne s'en remet pas. Alors que l'actrice mène une bataille judiciaire plutôt courageuse contre Justin Baldoni, son partenaire à l'écran dans Jamais plus (et metteur en scène du film, au scénario vraisemblablement très remanié par la comédienne et productrice), qu'elle accuse de harcèlement sexuel, Lively fait face à un acharnement sexiste en ligne qui renvoie volontiers à celui subi par sa consoeur actrice Amber Heard lors du procès l'opposant à son ex compagnon Johnny Depp.
Et si le vent tournait enfin pour la star de Gossip Girl ?
Dans un contexte où la justice peine à s'exprimer, face aux échanges médiatiques constants entre Lively et Baldoni, s'exprimant uniquement par documents audio/vidéo divulgués dans la presse ou au gré de leurs avocats virulents, Blake Lively vient de vivre une première victoire....
Au tribunal, qui plus est.
Une victoire éclatante pour Blake Lively ?
Voilà ce qu'il s'est passé ce weekend outre atlantique au tribunal de New York : Justin Baldoni a vu l'une de ses plaintes majeures être rejetée. Dans cette plainte, il accuse Blake Lively, ainsi que son très célèbre et influent époux Ryan Reynolds, d'avoir porté atteinte à sa réputation. Dans la balance, on retrouve également... Le New York Times, oui oui, le prestigieux journal.
Cette plainte dénonce les allégations suivantes : Baldoni aurait été victime d'une campagne de diffamation à travers les mots de Lively, Reynolds, et la médiatisation de cette affaire par le New York Times. Ce qui semble-t-il a abouti au rejet de cette plainte, c'est "le manque de preuves", assène le juge, face à des accusations de médiatisation "biaisée" des faits, notamment.
Ce qui est ironique, c'est que Blake Lively elle-même accuse Baldoni de mener contre elle, via des publicistes, toute une campagne de déformation des faits et d'acharnement médiatique. Qu'elle dit savamment orchestrée en ligne.
Pour Lively, c'est "une victoire". Et ce n'est que le début...
"C'est une honte", scandent cependant en fanfare ses abondants haters sur les réseaux sociaux.
Alors que Blake Lively compte clairement mener à terme ses premières accusations, autrement dit des faits présumés de harcèlement sexuel sur le tournage de It Ends With Us, qu'elle défend vaille que vaille depuis plus d'un an, quantité de commentaires témoignent d'une réception scandalisée de cette victoire.
"Elle détruit la vie d'un homme et sa carrière", "On ne la verra plus jamais comme une femme intègre", "On en a clairement marre d'elle", lit-on au gré de centaines de commentaires allant de l'accusation non étayée à l'insulte en passant par la menace. Comme dans l'affaire Depp/Heard, les internautes choisissent leur camp : celui d'un homme forcément "détruit" à tort. Blake Lively mentirait "forcément".
Récemment, Blake Lively avait demandé auprès du tribunal de New York le retrait "sans préjudice" de deux de ses plaintes envers Justin Baldoni, relatives à "l'infliction de détresse émotionnelle", plaintes déposées contre le réalisateur. Deux plaintes qui ont précisément trait à deux motifs, donc : détresse émotionnelle intentionnelle et négligence. Lively n'a pas souhaité communiqué au juge des documents médicaux attestant de sa "détresse". Ce qui avait donné de l'eau au moulin de ses détracteurs...
Et engendre encore quantité de théories du complot.
Blake Lively, elle, témoigne sur les réseaux sociaux des réactions suscitées, et laisse à penser qu'elle cligne de l'oeil à de nombreuses célébrités féminines qui ont dû également affronter les tribunaux : "Avec amour et gratitude pour tous ceux qui se sont tenus à mes côtés, beaucoup d’entre vous que je connais. Comme tant d’autres femmes, j’ai ressenti la douleur d’un procès de représailles et la honte fabriquée qui essaie de nous briser"