Près d'un an après la sortie en salles du film "It Ends With Us", Blake Lively et Justin Baldoni se seraient retrouvés face à face alors qu'elle témoignait dans le cadre du procès pour harcèlement sexuel qu'elle a intenté contre lui. Ce jeudi 31 juillet, l'actrice a répondu à des questions dans le bureau de son avocat au sujet de son expérience lors du tournage de l'adaptation du roman de Colleen Hoover, et, le jour du témoignage, TMZ a rapporté que Justin Baldoni avait choisi d'être présent.
Blake Lively a notamment affirmé que Justin Baldoni avait improvisé une scène de baiser sans coordinateur d'intimité, qu'il avait tenté à plusieurs reprises d'insérer des scènes de sexe et de nudité "gratuites" dans le scénario, et qu'il était entré dans la pièce alors qu'elle était seins nus, entre autres allégations.
Selon l'American Bar Association, les deux parties ont le droit d'être présentes lors d'une déposition orale. La déposition de l'actrice a déjà été source de nombreuses controverses entre ses avocats et ceux de Baldoni. Au début du mois, Blake Lively a affirmé qu'elle serait assaillie par les paparazzi si la déposition avait lieu dans les bureaux des avocats de Baldoni. "Les défendeurs n'ont pas nié leur intention de créer un coup médiatique harcelant en obligeant Mme Lively à défiler devant les paparazzi, ou en invitant des participants inconnus à la déposition, notamment des membres des médias ou des influenceurs des réseaux sociaux, ou en recourant à toute autre tactique abusive", a écrit l'équipe de la star dans une lettre adressée au tribunal.
Les avocats de Justin Baldoni ont riposté en écrivant dans une lettre qu'ils auraient besoin d'espace pour stocker des dizaines de milliers de pages de pièces à conviction et que les ressources nécessaires pour mener correctement la déposition n'étaient disponibles que dans leurs bureaux.
Sur les réseaux sociaux aussi, deux camps s'affrontent, entre ceux qui soutiennent Justin Baldoni et ceux qui croient Blake Lively. "Il voulait l'intimider", écrit une internaute au sujet de la présence du réalisateur lors de la déposition de l'actrice. "C'est tellement flippant de faire ça", abonde une autre. "Encore du harcèlement ! Il voulait lui faire peur. Cela ne devrait pas être autorisé", commente une internaute. D’un autre côté, certains défendent le cinéaste. "Il avait le droit d'être là. Blake se présente dans les médias comme une sorte de défenseuse des femmes, mais elle est littéralement tout le contraire. Elle a essayé de détruire cet homme", note une jeune femme sur Instagram. Le procès se déroulera à New York en mars 2026.