Voici les positions de câlins les plus délectables (testées et approuvées)

Publié le Jeudi 09 Septembre 2021
Pauline Machado
Par Pauline Machado Journaliste
Pauline s’empare aussi bien de sujets lifestyle, sexo et société, qu’elle remanie et décrypte avec un angle féministe, y injectant le savoir d’expert·e·s et le témoignage de voix concernées. Elle écrit depuis bientôt trois ans pour Terrafemina.
Voici les positions de câlin les plus agréables
Voici les positions de câlin les plus agréables
Besoin d'un peu de réconfort après une semaine pourrie ou d'une étreinte juste pour le plaisir ? On a testé plusieurs façons de se prendre dans les bras, écumé quelques échecs de coordination, manqué de s'endormir, et enfin trouvé celles qui valent le coup. Après vous.
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Prendre nos proches dans nos bras n'est pas uniquement agréable en termes de sensations, c'est aussi indispensable à notre bien-être. "Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous avons besoin de huit câlins par jour pour l'entretien. Nous avons besoin de 12 câlins par jour pour grandir", observe notamment la psychothérapeute familiale Virginia Satir auprès du magazine Healthline. Une quantité qui peut sembler légèrement exagérée mais "mieux vaut trop que pas assez", semble-t-elle aviser.

En cause, la libération d'une hormone bien précise qui rend ces moments d'autant plus précieux : l'ocytocine. "L'ocytocine est le signal de votre cerveau indiquant qu'il est sûr de baisser votre garde", explique à son tour Dr Kim Chronister, psychologue clinicienne, à HelloGiggles. "Davantage d'ocytocine est stimulée par les câlins parce que votre cerveau accepte la vulnérabilité lorsque vous appréciez la sécurité de la connexion."

A l'inverse, leur absence peut drastiquement affecter notre humeur. La preuve avec la "faim de peau", particulièrement ressentie pendant ces longs mois où les restrictions sanitaires rythmaient notre quotidien, réduisant au maximum le contact physique à l'autre, même au sein de nos foyers. On ne faisait pas la bise, on ne s'enlaçait pas et on évitait autant que faire se peut les poignées de main.

Maintenant que la vaccination a rendu nos échanges plus fréquents et sûrs, on a envie de les chérir. D'en profiter au maximum, d'en retirer le plus d'émotions et de bénéfices possibles, voire de trouver n'importe quelle excuse pour embrasser - au sens propre - ses parents, ses frères et soeurs, ses ami·e·s, la personne qui partage notre vie.

Afin de rendre ces instants tactiles plus savoureux, et vous éviter des accidents gênants d'accolades peu pratiques, on a testé, en couple, les positions les plus douces. En voici 4 sur lesquelles foncer sans hésiter - et 2 qui se sont avérées particulièrement inconfortables à tenir et à réaliser. Banc d'essai.

La chaise longue

Le câlin façon "chaise longue"
Le câlin façon "chaise longue"

De loin notre préférée. Ou en tout cas, la mienne. C'est vrai que les sensations ne sont peut-être pas aussi confortables lorsqu'on est celle qui se love entre les jambes de l'autre, que quand on est celui qui se tape le crépit du mur derrière, mais les plaintes ne se sont pas (trop) fait entendre pendant l'exercice.

Le plus, c'est le sentiment de sécurité et l'effet "cosy" que la position permet. Parfaite pour mater une série et s'endormir au bout de 10 minutes (comme c'est ma coutume), bercée par les battements de son coeur affolé devant Le Serpent, ou le laisser me susurrer des mots doux pendant que je pense avec attention à la tenue que je mettrai le lendemain.

Note : 9 sur 10.

La demi-cuillère

Le câlin façon "demi-cuillère"
Le câlin façon "demi-cuillère"

Autre gros succès de ce test grandeur nature, la demi-cuillère consiste à se mettre au lit, à ce que l'un·e s'allonge sur le dos, à ce que l'autre (moi) s'installe sur le côté droit et passe sa jambe gauche sur la sienne. Ma tête retrouve le coin de son cou, et très rapidement, mon esprit s'envole dans les bras de Morphée.

Il n'a qu'à me déposer un baiser sur le front et à me caresser le visage avec sa main libre pour que je sombre, apaisée. L'idéal après ce qui a semblé 48 heures non-stop de télétravail.

Note : 9 sur 10

Le câlin latéral

Le câlin latéral
Le câlin latéral

Sans doute la plus populaire. Ou en tout cas, la plus fréquemment effectuée. Assis·e·s côte à côte sur un canapé, un banc, un matelas, ou par terre, l'un·e passe son bras autour de l'autre, l'autre pose la tête sur son épaule. Rien de bien sorcier, pense-t-on d'abord, mais attention : l'étreinte nécessite davantage d'expertise qu'on ne pourrait le croire.

Déjà pour ne pas se bloquer la nuque à cause d'un mouvement trop prononcé ou trop long chez celui ou celle qui est câliné·e, ensuite pour éviter la même chose au niveau de l'épaule chez celui ou celle qui câline. On a réussi à s'en sortir pendant 20 minutes sans grand mal, mais on préfère prévenir.

Note : 7 sur 10

La tête sur les genoux

Le câlin façon "tête sur les genoux"
Le câlin façon "tête sur les genoux"

Grand classique des flemmard·e·s qui veulent seulement se la couler douce sans avoir à lever le petit doigt. Il n'y a qu'à poser sa tête sur la cuisse de l'autre, qui restera en tailleur et droit·e comme un "i" de préférence, pour ressentir la chaleur enveloppante du câlin nous envahir.

Conseil perso en passant : ne faites pas comme moi, et veillez bien à ne pas laisser tomber votre tête sur les parties de votre partenaire (si testicules il possède) comme s'il s'agissait d'un vulgaire oreiller. Vous risquerez, d'une part, de déclencher chez lui une douleur vive, de l'autre, de finir la soirée dans une atmosphère bien moins tendre qu'elle a pu démarrer.

Note : 6 sur 10

Le face-à-face

Le câlin en face à face
Le câlin en face à face

Il existe deux versions de cette position, on a choisi d'expérimenter celle qui requiert d'être assis·e. Sur le lit, on s'est donc placé·e·s l'un en face de l'autre, les genoux relevés pour s'emboîter sans se faire de claquage.

Une fois dans les bras, on a réalisé le manque de confort flagrant qu'implique la position - ou du moins, à nos yeux - qui n'offre aucun répit à ceux qui s'y frottent sans être plus souple qu'un barreau de chaise. Il nous a fallu 5 véritables minutes (c'est long) pour en sortir, et on s'est juré·e·s qu'on ne nous y reprendra plus.

Note : 2 sur 10

Le yin yang

Le câlin façon "yin yang" (tellement compliqué que seuls les chats la tentent)
Le câlin façon "yin yang" (tellement compliqué que seuls les chats la tentent)

C'est un peu le même principe que le 69 sauf que clairement, on n'y prend aucun plaisir. Les consignes sont les suivantes : on s'allonge tête-bêche, on se tourne chacun·e vers les jambes de l'autre, on les plie et on met sa tête sur les genoux de notre partenaire.

Un Twister sur lit qui, c'est ce qu'on avait lu, renforce l'intimité. Encore faut-il que "renforcer l'intimité" passe par caler sa tempe sur des rotules rocailleuses, avec pour seule vue un haut de sous-vêtement et un nombril poilu. Pas ma tasse de thé mais finalement, qui suis-je pour juger de ce qui peut vous bercer ?

Note : 1 sur 10, pour l'originalité.

Une chose est sûre, de toutes ces positions, vous nous direz des nouvelles.