






"Je détestais tellement ça..."
La star de télé-réalité Holly Madison libère la parole. Depuis l'avènement du mouvement #MeToo en 2017, les Playmates brisent enfin le silence concernant ce qui constitue l'un des lieux les plus controversés, et surtout fantasmées, du 20ème siècle : le Manoir Playboy, ou Playboy Mansion. Lieu emblématique de la pop culture, mais surtout, royaume de Hugh Hefner, le créateur de la mythique revue pour adultes.
Et depuis que les victimes de violences sexistes et sexuelles osent davantage s'exprimer, ledit Manoir est volontiers dévoilé... Dans tous ses coulisses, fussent-ils tout sauf reluisants. Synonymes, dans de nombreux témoignages, d'entreprise envisageant les femmes comme de simples bouts de viande offerts aux regards masculins.
C'est justement ce qu'aborde Holly Madison. Ex pin up de la "maison", celle qui fût la compagne de Hugh Hefner - cinquante ans les séparaient - explique : "Parfois, on me proposait des relations sexuelles alors que d'autres personnes étaient présentes dans la pièce, au sein du Playboy Mansion. Et je détestais tellement ça..."
Avec gravité, la star de téléréalité développe dans un récent épisode du podcast « In Your Dreams with Owen Thiele » : "Il y a eu des moments, probablement au cours des deux premières années où j'ai vécu là-bas au sein du manoir Playboy, où j'avais l'impression d'être prise dans un cycle de dégoûts perpétuel, et je ne savais pas quoi faire"
Dans un documentaire cité par le média en ligne Entertainement Weekly, Madison, dégoûtée là encore, aborde frontalement la face obscure du très controversé Hugh Hefner : "Parfois il me criait dessus en disant qu'une coupe de cheveux me faisait paraître vieille...".
On parle là d'un homme septuagénaire qui partage le quotidien d'une femme à peine plus âgée que 20 ans...
En 2022 déjà, Madison fustigeait à son propos : "Il passe pour quelqu’un de bienveillant et de généreux, mais en regardant en arrière, ça me fait penser à une secte l'empire Playboy. C’était très facile de s’isoler du monde extérieur là-bas. Vous aviez un couvre-feu à 21 heures. On nous encourageait à ne pas recevoir d’amis – on n’avait pas vraiment le droit de partir, sauf si c’était des vacances en famille..."
"Le sexe prenait place au sein du Playboy Mansion au même moment, à la même heure, comme si c’était la même nuit qui se répétait continuellement pour nous. On sortait en boîte tous les mercredis et vendredis et on s’attendait à ce que ça se passe quand on rentrait à la maison… C’était mécanique et robotique la sexualité là-bas"