Zoe Kravitz ose le free nipples, ou no bra, bref : elle dit NON au soutien gorge.
Comme beaucoup de femmes, en fait. La trentenaire ne subit pas d'inconfort physique à envoyer valser le soutif, et en profite pour prôner une forme d'émancipation des diktats patriarcaux. Sauf que c'est Zoe Kravitz : sex symbol, superstar, "fille de", égérie fashion... Et donc, pas la plus discrète quand elle se passe de ces armatures. Dans l'interview vidéo à retrouver ci-contre, en bas de cet article, elle apparaît sans soutien-gorge... Et les internautes ne parlent QUE de ça.
"Elle perce des ballons avec ces trucs", "J'essaie de la regarder dans les yeux", "Ils m'hypnotisent", "De quoi parle cette vidéo au juste ?", commentent par ribambelles de réactions beauf à souhait les très nombreux spectateurs de cette interview. Illustrant cette vidéo d'abondants gifs où se succèdent yeux écarquillés et "mains baladeuses"... Vous saisissez le topo.
Et hélas, cela ne s'arrête pas là du tout...
Entre lourdeurs et attitudes de porcs, les "discours" se cristallisent tous autour des seins de l'actrice, comme si personne n'avait jamais vu de tétons féminins. Et alors même que cela n'est pas, mais alors pas du tout, le sujet de l'interview. Oui, Zoe Kravitz assume absolument son statut de sex symbol.
Dans le film d'ailleurs, elle s'adonne à une scène de sexe particulièrement sensuelle en compagnie d'Austin Butler, son partenaire de plateau. Mais cela n'exige pas de commenter à ce point son corps, surtout quand cela se limite... A un soutien-gorge envoyé aux oubliettes, tout simplement.
Pourtant, elles sont nombreuses, depuis 20, voire 30 ans, les actrices iconiques à assumer comme personne le Free The Nipple, ou no bra : Jennifer Aniston, depuis les premières saisons de Friends, Whoopie Goldberg, qui a revendiqué la libération des seins récemment sur un plateau de télévision, Clara Delevigne, la reine de l'hyperpop charli xcx, qui est une grande égérie de naked dress...
Tout cela a naturellement trait à une chose, l'hyper sexualisation des poitrines féminines. C'est ce qu'avait également dénoncé Florence Pugh, en arborant en festival une naked dress, autrement dit, une robe toute en transparences, dévoilant sous-vêtements et/ou poitrine, particulièrement prisée des stars aujourd'hui. Un outil de revendication féministe.