Charlie Sheen fait son inespéré come back.
Après une multitude scandales aussi bien liés à ses addictions diverses qu'à ses scandales sexuels, mais aussi, précisons-le, à des cas de violences conjugales avérées, et plus encore, à des accusations de transmission de maladies sexuellement transmissibles (avoir exposé ses petites amies au VIH), le plus fameux des nepo babies - aux côtés de Michael Douglas - est de retour comme Hollywood en rêve pour chacun de ses has been : dans une émission hagiographique qui lui est dédiée, sur les plateformes.
Où est Charlie ? Dans ce programme autobiographique qui suscite déjà des réactions exacerbées : un amour disproportionné de la part des fans, et des opinions plus modérées dans la presse. Voire carrément... Acerbes. Et tranchantes à souhait. Charlie Sheen scandalise, pour des raisons très précises.
On vous explique...
Charlie Sheen dézingué.
Il ne suffit pas de signer et de contrôler entièrement son grand retour dans la lumière - via cet autoportrait intitulé AKA Charlie Sheen, abondamment visionné et commenté - encore faut-il bien l'imaginer et assurer jusqu'au bout cet exercice de mea culpa. Et c'est là que le bas blesse. Charlie Sheen est une personnalité sulfureuse, très polémique, pas simplement pour le couple qu'il a pu former en compagnie de Denise Richards, l'une des plus destroy et médiatisées idylles de l'ère Kardashian.
Addictions, scandales sexuels en compagnie de call girls, tromperies, propos complotistes à divers sujets, les controverses se sont multipliées à son égard dans les années 90 et 2000, entraînant son inévitable chute, et traversée du désert. Charlie Sheen, ce sont aussi des faits de violences conjugales, envers au moins l'une de ses nombreuses ex épouses.
Et c'est là que le bas blesse. « Il ne montre dans cette émission qui lui est dédiée aucun remords sincère pour toutes les choses terrifiantes qu'il a faites », dénonce le Guardian, fleuron de la presse britannique. "Son récit superficiel sur la dépendance de l'acteur aux pilules, à l'alcool et au crack, qui dure depuis des décennies, est bien trop léger en matière de contrition ou d'introspection. On plaint son entourage."
Le journal british passe au vitriol la superstar chaotique, et l'étrille : "Il y a trop peu d'introspection chez Sheen – et trop de sourires mélancoliques et joyeux en se remémorant ses années de fête – pour que nous le plaignions davantage que ceux qui l'entourent. Peut-être réserve-t-il tout cela à son thérapeute et ne nous en livre-t-il que la surface. Espérons-le. Ce serait la décision la plus saine qu'il ait prise de sa vie."
Et d'étayer, enfin : "on s'indigne de la légèreté avec laquelle les accusations de violences conjugales, les ordonnances restrictives, les manquements parentaux et les accusations d'exposition de ses petites amies au VIH ont été passées sous silence, et le contrôle total du récit entre les mains de Sheen"