






De plus en plus de personnalités publiques révèlent souffrir de troubles du comportement alimentaire (TCA). Récemment, dans cet article, nous vous parlions de Juliette Katz de Coucou les Girls. Cette fois, c'est la chanteuse Lorde qui dévoile avoir lutté contre la dysmorphophobie.
Pour rappel, la dysmorphophobie, ou trouble dysmorphique corporel (TDC), est un trouble mental caractérisée par une préoccupation concernant des défauts sur son apparence physique qui ne sont en réalité pas apparents ou qui paraissent léger à d'autres personnes.
L'interprète de Royals s'est confiée au magazine Document, dans une interview publiée le 1e mai. Si le sujet de ses TCA a été abordé, c'est parce qu'il est directement lié au contexte dans lequel la chanteuse néo-zélandaise s'apprête à sortir son nouvel album, Virgin, dont la sortie prévu le 27 juin.
"Je me suis dit : Je ne sortirai rien tant que je ne serai pas dans mon corps comme je sais que je suis censée l’être, pour pouvoir faire mon travail. C’est tout ce que j’ai fait ces quatre dernières années en gros, a confié la chanteuse de 28 ans. Cet album est un sous-produit de ce processus qui m’a permis d’entrer pleinement dans mon corps et de ressentir la plénitude de mon pouvoir. C’est cool d’être de retour à cet endroit, comme un portail qui s’ouvre. Je suis moi-même."
Ella Yelich-O’Connor, de son vrai nom, a expliqué le schéma de pensée qui l'a amenée à se préoccuper de son poids de manière maladive. "J'avais fait en sorte que mon corps soit très petit car je pensais que c'était ce que l'on faisait en tant que femme et en tant que femme exposée, explique-t-elle. Cela a eu pour effet de me faire perdre totalement mes repères".
Il faut dire qu'il est difficile pour une femme célèbre de se sentir à l'aise autrement qu'en étant très mince quand le paysage des célébrités est composé en majorité de ce type de corps.
Désormais, Lorde affirme être sortie d'affaire et entretenir un rapport beaucoup plus soin à son corps. "Aujourd’hui, je regarde en arrière et je n’ai plus ce sentiment de flottement, dit-elle. Je mange autant que je veux et que j’en ai besoin".