Koh-Lanta 2016 : après son abandon Charlie accuse la production

Publié le Samedi 13 Février 2016
Marie Deghetto
Par Marie Deghetto journaliste
Charlie - Koh-Lanta Thaïlande
Charlie - Koh-Lanta Thaïlande
Ce vendredi 12 février, vingt nouveaux candidats ont intégré le célèbre jeu d'aventure de TF1. Ce premier épisode était notamment marqué par un premier abandon, celui de Charlie pour des raisons médicales.
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Événement rare dans Koh-Lanta, à peine arrivée une candidate a déjà du abandonner la compétition. Atteinte de très douloureuses migraines, Charlie, une jeune femme de 28 ans originaire de Mayenne a finalement décidé de jeter l'éponge alors qu'elle venait d'intégrer l'équipe des jaunes, les Karwaï. La raison selon elle : la production n'a pas voulu lui donner ses médicaments.

"Dès que je suis arrivée à Paris, mon traitement en cas de crise sous ordonnance, validé par les médecins qui m'ont auscultée, a été réquisitionné, précise Charlie à Télé Star. On me l'a enlevé avec le portable et mes affaires personnelles comme le veut la règle. Or, on a affaire à des accompagnants qui ne sont pas habilités à me donner mes médicaments, même validés par les médecins. Il y a eu une absence de communication entre les médecins de l'INSEP et les accompagnants."

Arrivée sur l'île thaïlandaise du tournage, la créatrice de meubles confie vivre l'enfer. "J'ai vu le médecin, lui comme tous ceux que j'ai vus avant, m'a confirmé que je ne pouvais pas partir sans au moins deux pilules sur le camp. Là, non plus, ça n'a jamais été respecté. J'ai donc souffert le martyre. La douleur était insupportable. Donc j'ai demandé à arrêter."

La production répond

Au magazine, Corinne Vaillant, chef de projet de l'émission, répond à ces accusations. "Contrairement à ce qu'elle affirme, Charlie nous a caché ses migraines, et ce pendant les deux années où elle a passé le casting, a-t-elle commenté. Ce n'est qu'à la toute fin du processus de surveillance médicale qu'elle nous a avoué cette faiblesse. Le médecin donnait à Charlie la dose qu'il jugeait bonne. Il nous avait signalé que ce médicament était très fort et qu'il fallait faire attention. On le lui donnait au compte-goutte. Avant l'épreuve d'immunité, le médecin a donné son accord pour qu'elle participe. Elle a préféré abandonner. Je comprends que ce soit dur pour elle en revoyant les images."