Féminicide : Clémence ("Koh-Lanta") évoque l'assassinat de sa soeur

Publié le Jeudi 23 Mars 2023
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
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Candidate de "Koh-Lanta, le Feu sacré", l'aventurière Clémence a abordé un sujet particulièrement tragique : l'assassinat de sa soeur, enceinte, au domicile de cette dernière... Le récit glaçant d'un féminicide.
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Candidate de Koh-Lanta, le Feu sacré, Clémence est une concurrente familière des nombreux téléspectateurs de l'émission de TF1. Elle a répondu avec conviction à l'appel de l'aventure au coeur de l'émission animée par Denis Brogniard. Mais c'est à propos d'un tout autre sujet que la jeune femme de 27 ans s'est exprimée.

L'espace d'une conversation intime accordée à TV Mag-Le Figaro, la vingtenaire a effectivement abordé un sujet particulièrement tragique : l'assassinat de Pauline, sa soeur, alors que celle-ci était enceinte et à son domicile. Un féminicide aux détails glaçants.

En août 2012, Pauline, âgée de 27 ans, était tuée à l'arme blanche à Pons (Charente-Maritime). Elle était enceinte de plusieurs mois et mère d'un enfant de 7 ans. Une plaie au niveau du cou a été observé sur le corps.

Pauline serait morte d'un coup de fusil...

"Je suis toujours restée auprès de ma famille"

Son meurtrier a tout d'abord été condamné en première instance à vingt ans de réclusion pour assassinat, puis à vingt-cinq ans en rappel, pour meurtre.

Auprès de TV Mag-Le Figaro, Clémence témoigne aujourd'hui de ce passé qui ne passe pas : "Cela fait dix ans qu'elle est décédée, nous avons eu huit ans de procédures judiciaires et c'est quelque chose d'assez lourd à supporter pour une famille...". On le comprend volontiers.

"J'ai essayé d'être toujours présente pour mes parents et mon autre soeur, pour faire en sorte qu'ils ne supportent pas tout cela tout seuls. Je n'ai jamais trop bougé, je suis toujours restée en Charente-Maritime pour rester auprès d'eux", a ajouté la candidate du jeu de la première chaîne, actuellement animatrice en écoles et centres de loisirs.

Un drame indissociable d'une "histoire familiale assez complexe", comme le résume avec justesse la principale concernée.

En France, le nombre de féminicides, c'est à dire d'assassinats de femmes, assassinées car elles sont des femmes, est toujours aussi inquiétant. Il s'étendrait à un décès tous les deux jours. A la date du 9 mars dernier, on dénombrait 27 féminicides depuis le début de l'année 2023, relate l'association Nous Toutes.