Bruno Solo est-il un allié ? L'acteur français se scandalise pour la misogynie que les femmes subissent depuis la nuit des temps.
Met les termes justes. Et s'implique dans la lutte. Dans une interview pour RTL la star bien connue des spectateurs de France Télévisions et de M6 rappelle que les inégalités de genre ne datent pas d'hier. Et commencent très tôt. C'est ce que l'on appelle être femme dans une société patriarcale. Il s'exprime : "Etre femme ou naître femme aujourd'hui en France c'est se mettre en danger".
Tels que l'illustrent les féminicides, la culture du viol, le harcèlement en ligne et dans les lieux publics comme les transports, la montée du masculinisme. Notamment. Et plus encore.
Le comédien poursuit sur le même ton. On l'écoute.
Bruno Solo se mobilise contre les inégalités de genre et le fait bien. Au micro de RTL, il développe sa pensée.
De cette façon éloquente : "Dans d'autres pays n'en parlons pas, je pense à l'Afghanistan et l'Iran. Mais en France aussi un homme ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qu'il se passe, d'ignorer. Il faut soutenir les femmes, nos compagnes, nos sœurs. Il faut lutter tous ensemble"
Un appel au combat pour l'injustice.
Hommes et femmes réunis, ce qui est l'énoncé-même du féminisme. Ce n'est pas pour rien si dans son jubilatoire King Kong Théorie, Virginie Despentes consacre aussi bien ses mots aux femmes qu'aux hommes. Eux aussi sont victimes du patriarcat. Elle explique pourquoi avec une écriture qui n'appartient qu'à elle et nous vous recommandons cette lecture historique.
"Au 23/11/2025, on dénombrait 152 féminicides depuis le début de l'année", chiffre le collectif Nous Toutes. "#NousToutes produit son propre décompte pour représenter la réalité des violences sexistes et sexuelles que nous voulons combattre, sans discrimination et avec la volonté de n’invisibiliser aucune des femmes qui sont assassinées parce qu’elles sont des femmes. Certaines ont été tuées par un membre de leur famille, d’autres pour avoir refusé un rapport sexuel ou en raison de leur transition de genre. D’autres encore ont été poussées au suicide par des hommes violents ou par le (cyber-)harcèlement sexiste et sexuel dont elles étaient victimes."
Un décompte qui a débuté en 2022.
"À l’initiative de l’association ONU Femmes France, une tribune doublée d’une pétition lance un appel aux hommes pour se fédérer contre ce fléau", précise RTL dans son relai de cette entrevue pleine de gravité.