Lizzo aborde le syndrôme de l'imposteur dans une publication émouvante

Mardi 27 août, Lizzo a enflammé la cérémonie des VMAs pour deux raisons : la qualité de sa performance et de sa musique, mais aussi le message puissant qu'elle a véhiculé en offrant un show qui prône l'inclusivité. Sur scène, la nominée dans la catégorie Best New Artist s'est ainsi entourée d'une vingtaine de danseuses plus-size qui ont enflammé la salle en moins de temps qu'il en faut pour dire Juice.

Entre deux chansons (Truth Hurts et Good As Hell), elle a également glissé quelques mots qui ont fédéré l'audience : "J'en ai assez des conneries et je n'ai pas besoin de connaître votre histoire pour savoir que vous en avez assez des conneries, aussi", a-t-elle scandé. "C'est si dur de s'aimer soi-même dans un monde qui ne t'aime pas en retour. Ai-je raison ? Alors je veux profiter de l'occasion pour me sentir au top, parce que vous méritez aussi de vous sentir au top !". Devant l'énergie positive dégagée par celle qui donne un nouveau souffle nécessaire au paysage musical mondial - et tacle par la même occasion les standards de beauté -, même Queen Latifah n'a pas pu s'empêcher de se lever pour danser.

Le lendemain, l'artiste a réitéré avec un message sur son compte Instagram, mettant l'accent sur le "syndrome de l'imposteur". Selon elle, il s'agit de rien de moins que d'un "privilège pour le groupe le plus marginalisé d'Amérique". Elle poursuit : "Non seulement nous a-t-on appris à croire que nous n'avions pas notre place sous les feux des projecteurs, mais lorsque nous arrivons enfin à un endroit où nous avons confiance en nous, le monde essaie de nous mettre à terre. Pas cette fois-ci. Le monde a souri avec nous. Le monde nous a chantées. Le monde a vu notre beauté hier soir. Le monde a vu des femmes noires se sentir au top et nous a encouragées."

Une publication qui a rencontré un véritable succès, comme en attestent les commentaires quasi extatiques - parmi lesquels ceux de plusieurs personnalités. "Merci d'être TOI", a écrit Ashley Graham. "J'en ai encore des frissons", a ajouté Tess Holiday. Pour conclure, elle s'adresse directement aux danseuses qui l'ont accompagnée sur scène : "Etre une grosse femme noire avec vous toutes à mes côtés est l'honneur de ma vie". Et nous, on l'applaudit.