Karl Lagerfeld, thème du prochain Met Gala ? Une terrible idée pour Jameela Jamil

Publié le Mardi 04 Octobre 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
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Le grand couturier Karl Lagerfeld sera le thème du très attendu Met Gala 2023. Une idée qui ne plaît guère à l'actrice et activiste féministe Jameela Jamil.
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On connaît de Jameela Jamil sa carrière de présentatrice de radio et ses talents d'actrice (dans l'excellente série The Good Place notamment), mais également ses régulières prises de position, notamment à l'encontre des diktats imposés aux femmes et à leur corps.

Et l'actrice l'a encore démontré en critiquant le choix du Met Gala : ériger le grand couturier Karl Lagerfeld- décédé en 2019- en thème de la prochaine soirée mythique, qui se tiendra le 1er mai 2023. Pour Jamil, ce choix serait des plus controversés. L'actrice a effectivement déclaré : "Cet homme était extrêmement talentueux, mais il s'est exprimé d'une manière si haineuse, principalement envers les femmes, à plusieurs reprises et jusqu'aux dernières années de sa vie".

"Des débordements cruels"

Sur Instagram, l'espace d'un post abondamment liké, Jameela Jamil a poursuivi son discours critique. "Karl Lagerfeld n'a jamais exprimé aucun remord [au sujet de ces propos, ndlr], n'offrant aucune expiation, aucune excuse, aucune aide aux groupes qu'il a attaqués... il n'y avait aucune explication à ses débordements cruels". Des "débordements" qui à la lire étaient directement adressés "aux personnes marginalisées".

Par exemple ? Lorsque Karl Lagerfeld avait qualifié la chanteuse Adele en interview d'artiste "un peu trop grosse". Ou encore cette fois où il a incité les mannequins engagées au sein du mouvement #MeToo à "rejoindre un couvent".

Comme le rapporte People, Jamil avait déjà qualifié par le passé le célèbre créateur de "misogyne impitoyable et grossophobe". Sur Instagram, l'actrice de The Good Place en appelle à prendre en compte les luttes actuelles : "Désolée, mais nous ne sommes plus dans les années 90", a-t-elle achevé. Et bim.