scandale
"On donne une tribune à un agresseur sexuel ?", "Il se victimise": Nicolas Bedos se confie en Une du "Point", et ça fait controverse
Publié le 30 avril 2025 à 11:00
Par Clément Arbrun | Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Un choix qui scandalise ? A l'aune de la sortie de son livre, où il aborde sa condamnation pour agression sexuelle, mais également l'idée de "seconde chance" et de "cancel culture", Nicolas Bedos fait la Une du "Point". Il y aborde longuement ces sujets en compagnie de la journaliste Peggy Sastre... Et cela fait polémique auprès des internautes.
"On donne une tribune à un agresseur sexuel ?", "Il se victimise": Nicolas Bedos se confie en Une du "Point", et ça fait controverse
"On donne une tribune à un agresseur sexuel ?", "Il se victimise": Nicolas Bedos se confie en Une du "Point", et ça fait controverse Un choix qui scandalise ? A l'aune de la sortie de son livre, où il aborde sa condamnation pour agression sexuelle, mais également l'idée de "seconde chance" et de "cancel culture", Nicolas Bedos fait la Une du "Point". Il y aborde longuement ces sujets en compagnie de la journaliste Peggy Sastre... Et cela fait polémique auprès des internautes. Dans ce récit intitulé La soif de honte, Nicolas Bedos aborde des sujets prévisibles : tribunal populaire, cancel culture, refus de la "seconde chance" dans une société post-#MeToo, au gré de ses réflexions personnelles... Mais aussi, les violences sexuelles dont il aurait été lui-même victime.  Une mise en avant... Qui fait polémique. "Il a été condamné et cherche encore un moyen de se faire du pognon là-dessus ?", "Vous le mettez en Une quelques mois après son jugement, sérieusement ?", "C'est hallucinant", "Tous ces posts pour le mettre en avant, vous n'avez pas honte ?", commentent de nombreux internautes sous les publications du Point dédiées à cette interview fleuve. Mais aussi : "L'indécence a atteint de nouvelles abysses", "Donc tu as droit automatiquement à une tribune du Point si tu es condamné pour agression sexuelle", "J'en ai les larmes aux yeux... Non je plaisante", "C'est clairement une tentative de réhabilitation de sa part avec le fait d'y dédier un bouquin entier..."
La suite après la publicité

"Victimisation" ? Inversion de la culpabilité ? Ego trip ?

Bien des qualificatifs se déploient sur les réseaux sociaux pour commenter un événement médiatique : les "confessions" de Nicolas Bedos auprès du Point, magazine dont il fait la Une, et qui partage les "belles pages" de son nouveau livre. Un livre où le comédien et metteur en scène revient sur sa condamnation à un an de prison pour agression sexuelle. 

Dans ce récit intitulé La soif de honte, Nicolas Bedos aborde des sujets prévisibles : tribunal populaire, cancel culture, refus de la "seconde chance" dans une société post-#MeToo, au gré de ses réflexions personnelles... Mais aussi, les violences sexuelles dont il aurait été lui-même victime. 

Auprès de la journaliste Peggy Sastre, l'acteur avoue : "Je suis un connard". Et déplore son "égoïsme" et sa "lâcheté". Mais détaille également les raisons de ce livre, mémoires ou manifeste, qu'il destine notamment à sa fille : "Quand une femme a déposé plainte contre moi, au moment même où j’apprenais que j’allais devenir père, l’écriture a changé de nature. C’est devenu une mise à nu. Je voulais que ce livre soit une tentative – peut-être vaine – de lui laisser autre chose que des hashtags, des articles et des rumeurs".

Une mise en avant... Qui fait polémique.

"On offre une tribune à un agresseur sexuel", "Sérieusement ?", "Quelques mois après sa condamnation ?" ; Nicolas Bedos en Une, un choix très controversé

"Il a été condamné et cherche encore un moyen de se faire du pognon là-dessus ?", "Vous le mettez en Une quelques mois après son jugement, sérieusement ?", "C'est hallucinant", "Tous ces posts pour le mettre en avant, vous n'avez pas honte ?", commentent de nombreux internautes sous les publications du Point dédiées à cette interview fleuve.

Mais aussi : "L'indécence a atteint de nouvelles abysses", "Donc tu as droit automatiquement à une tribune du Point si tu es condamné pour agression sexuelle", "J'en ai les larmes aux yeux... Non je plaisante", "C'est clairement une tentative de réhabilitation de sa part avec le fait d'y dédier un bouquin entier..."

D'aucuns reprochent également à Nicolas Bedos de se "poser en victime" : de #MeToo, de la libération de la parole des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles (ou VSS), du "tribunal populaire" dont il dénonce "la soif de honte", de la "cancel culture" et de l'appel massif au boycott... Ou encore, d'instrumentaliser cette affaire dans un but de mise en avant égocentrée, et mercantile. 

Cependant, Nicolas Bedos refuse le terme de "victimisation" et explique notamment auprès de la journaliste Peggy Sastre, à propos des violences sexuelles dont il dit avoir été lui-même victime, une "souffrance" qu'il a longtemps caché : "J’ai souffert, donc je comprends mieux certaines de mes failles, mais ça n'excuse rien".

La tribune que lui offre Le Point a des airs de mea culpa...

"J'ai accepté ma peine, j'ai fait du mal"

Pour rappel,  Nicolas Bedos s'est vu condamné à un an de prison à propos de deux accusations pour agressions sexuelles remontant à mai et juin 2023. L'une s’étant déroulée dans un bar parisien, la plaignante ayant affirmé que l’acteur, ivre, l’aurait attrapée par la taille avant de l’embrasser dans le cou, l’autre dans une boîte de nuit : Nicolas Bedos aurait posé sa main sur le sexe d'une étudiante de 26 ans, par-dessus son jean.

Au tribunal, Nicolas Bedos avait alors protesté, affirmant ne pas être “un agresseur sexuel”, mentionnant un “numéro d’ivrogne”, “de la lourdeur, de la drague”. Or aujourd'hui, dans les pages du Point, le son de cloche diffère. 

Le metteur en scène effectivement décoche : "Ce qui compte, c’est que j’ai fait du mal. Le plus souvent sans le vouloir, mais je l’ai fait. Plein d’hommes de ma génération ont commis des erreurs, mais je pense en avoir commis plus que d’autres. J’ai été condamné pour deux gestes. J’ai accepté ma peine. Je savais qu’en faisant appel, je ne gagnerais ni la paix ni la nuance"

Bien qu'il soutienne, comme lors de son procès, l'argument de l'ivresse : "J’ai pris conscience, après la plainte déposée contre moi, c’est cette façon que j’ai trop longtemps eue de me comporter quand j’étais ivre dans des lieux de nuit : cette manière d’osciller entre le désespoir misanthrope et la séduction mégalomane".

Une attitude dont rend compte en ces termes Le Point : "Ivre, absent à sa propre vie, l'acteur, réalisateur et scénariste interroge la honte, la faute et la possibilité du pardon. Sans jamais chercher à s'absoudre, il décrit la lente bascule d'un homme jadis choyé en paria, et son effort – parfois pathétique, parfois poignant, toujours littéraire – pour trouver, dans l'abîme, les ressources d'une transformation"

Mots clés
scandale News essentielles cinéma
Sur le même thème
Les articles similaires
"Il voulait que je me dénude toujours plus !" : Uma Thurman dénonce l'attitude de ce cinéaste alors qu'elle n'avait que 20 ans
scandale
"Il voulait que je me dénude toujours plus !" : Uma Thurman dénonce l'attitude de ce cinéaste alors qu'elle n'avait que 20 ans
25 juin 2025
"Il m'a demandé de retirer ma culotte" : Sharon Stone dévoile les dessous de ce tournage traumatisant pour elle
scandale
"Il m'a demandé de retirer ma culotte" : Sharon Stone dévoile les dessous de ce tournage traumatisant pour elle
13 janvier 2025
Dernières actualités
"C'est bizarre", "On dirait sa mère" : cette actrice de 42 ans suscite de vives critiques sur sa différence d'âge avec sa compagne de 18 ans plus jeune
News essentielles
"C'est bizarre", "On dirait sa mère" : cette actrice de 42 ans suscite de vives critiques sur sa différence d'âge avec sa compagne de 18 ans plus jeune
6 juillet 2025
"Je n'en ai rien à foutre" : cette actrice de 58 ans répond aux critiques âgistes après sa danse en bikini sur Instagram
News essentielles
"Je n'en ai rien à foutre" : cette actrice de 58 ans répond aux critiques âgistes après sa danse en bikini sur Instagram
6 juillet 2025
Dernières news