Que faire quand on est coincée dans un job pour lequel on est surqualifiée ?

Publié le Mercredi 06 Janvier 2016
Marc Roussel
Par Marc Roussel Coach emploi

De formation Marketing, (ISSEC) et après dix ans d'expérience commerciale Marc Roussel rencontre en 987 le monde de la formation professionnelle. Il se forme au sein de cabinets de renom (Training Kaeser,...

Que faire lorsque l'on est coincée dans un job pour lequel on est surqualifiée ?
Que faire lorsque l'on est coincée dans un job pour lequel on est surqualifiée ?
Vous occupez un poste qui ne vous donne pas satisfaction et dans lequel vous vous sentez surqualifiée ? Marc Roussel, expert en leadership et management, vous donne les clés pour sortir de cette situation déplaisante.
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C'est une position embarrassante parce que vous êtes plus ou moins coincé dans un peut-être. Or, peut-être n'est pas une bonne position pour prendre de sages décisions. Il vous faut atteindre un point de vue plus élevé, d'où vous pourrez voir tous les aspects du problème. Voici les 5 étapes pour convertir ce peut-être en décision.

Posons le principe de base

Vos choix et décisions du passé vous ont conduit à votre situation actuelle. Vos choix et décisions d'aujourd'hui détermineront votre situation future.

Vous êtes la principale actrice de votre vie, elle vous appartient et même si vous pouvez être attentif aux conseils et aux influences éclairés de votre entourage... Desiderata de papa, de maman, des frangins, des amis, voire de votre éventuel mentor, vous n'en restez pas moins le véritable maître à bord de votre barque.

Les conseils c'est bien, mais au final la décision vous appartient !

L'approche des plus et des moins

Lorsque vous êtes en proie au doute ou face à un changement important, le moyen le plus simple de prendre du recul est de prendre une feuille de papier, de la diviser en 2 colonnes et d'inscrire dans l'une les avantages : tout ce qui vous plaît, qui fonctionne bien, qui vous procure du plaisir. Prenez en considérations les privilèges que vous avez, votre statut... et dans l'autre colonne, les inconvénients : tout les points qui vous déplaisent, les contraintes, les difficultés récurrentes, les ressentis négatifs, les frustrations.

Faite cela d'une part avec "je reste", puis refaites le avec "je change".

Si votre décision implique d'autres personnes avec qui vous avez des engagements, faites leur faire le même exercice et parlez-en avec eux.

La question des conséquences

Avant de décider, posez-vous la question des conséquences. Quel impact à court et moyen terme si je ne change rien, si je change quelque chose ?

Vous pourrez analyser et triturer les informations dans tous les sens, mais au final, la recommandation est de prendre en compte votre ressenti. Avez-vous le sourire en évoquant telle possibilité ou au contraire vous sentez-vous résigné ? Faites confiance à vos émotions et prenez le parti de ce qui vous procure une sensation de plaisir et vous donne envie d'aller de l'avant...

Prendre sa décision pour le plus grand bien possible

À ce stade, vous savez ce qui est bon pour vous, en tenant compte de votre responsabilité vis-à-vis de vos engagements et vos promesses. Rappelez-vous que tout commence par une décision. Ensuite, c'est de la mécanique... Celle qui permet de planifier, organiser et structurer les étapes du changement.

Quand la patience devient stratégie

Si toutefois le peut-être persiste encore, donnez-vous un peu de temps supplémentaire. Mais attention ! Pendant cette période 1) profitez à fond des aspects positifs de votre situation actuelle et 2) cherchez à vous améliorer au maximum. Devenez le spécialiste de ce que vous êtes en train de faire...

Vous saurez très vite si ce chemin est fait pour vous ou non et en prime votre motivation sera accrue, ce qui vous permettra de passer plus facilement au travers des résistances au changement...

Ultimement ne transigez jamais avec votre intégrité. Ce qui est vrai est ce qui est vrai pour vous.


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