Sur qui fantasment les Français pendant leurs rêves érotiques ?

Publié le Jeudi 16 Décembre 2021
Pauline Machado
Par Pauline Machado Journaliste
Pauline s’empare aussi bien de sujets lifestyle, sexo et société, qu’elle remanie et décrypte avec un angle féministe, y injectant le savoir d’expert·e·s et le témoignage de voix concernées. Elle écrit depuis bientôt trois ans pour Terrafemina.
69 % des Français font des rêves érotiques (ça ne s'invente pas)
69 % des Français font des rêves érotiques (ça ne s'invente pas)
A quoi pensent les Français·e·s quand iels dorment ? Apparemment, au cul. Une nouvelle étude de l'Ifop indique qu'une grosse majorité des participant·e·s ont en tout cas déjà fait des rêves érotiques. Et la proportion exacte prête à sourire : 69 %.
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Quand certain·e·s ont du mal à fermer l'oeil, d'autres passent leurs nuits à explorer des scénarios plus ou moins improbables, ou à revivre des scènes de leur journée en boucle. C'est d'ailleurs le sujet d'une nouvelle enquête menée par l'Institut français d'opinion publique (Ifop) pour Tousaulit.com, qui se penche sur la teneur de nos rêves. Et le palmarès des Français·e·s est particulièrement éclectique.

En pool position, on retrouve le travail, qui occupe nos esprits jusque dans le lit. "71 % [des répondant·e·s] ont déjà rêvé qu'ils étaient au boulot, dont 13 % très souvent", observe l'Ifop. "Les retraités ne sont pas épargnés : 70 % d'entre eux rêvent encore parfois de leur situation professionnelle révolue." Flippant. En troisième, on retrouve "le souvenir d'un être cher disparu", qui concerne deux-tiers des personnes interrogées et 72 % des femmes.

Et puis, entre le taf et la mort, il y a le sexe. Ou plutôt, les rêves érotiques, qui réjouissent 69 % des Français·e·s, "les hommes y étant nettement plus sujets (78%) que les femmes (61%)", note l'étude.

Un·e ami·e, un·e collègue ou un·e politique

Des rêves érotiques, d'accord, mais qui impliquent qui et quoi, exactement ? Le peuple veut savoir et le rapport y répond.

"Plus de 4 personnes sur 10 (42 %) ont déjà rêvé faire l'amour avec un·e ami·e et plus d'un quart (27 %) avec un·e collègue. L'entourage proche peuple donc plus fréquemment les songes coquins que les célébrités (18 %) ou les politiques (8 %)"... bien qu'ils y aient aussi leur place.

A croire que pour nous protéger du cirque prévu jusqu'en mai, notre cerveau digère les élections à venir comme il peut. Et vraisemblablement, ça passe par fantasmer, plus ou moins malgré soi, sur une personnalité publique - voire seulement sa voix (coucou François Baroin).

Autre détail insolite, à lire les résultats, plus on vote à gauche, plus nos rêves seraient fantaisistes quand les électeur·rice·s de la droite, elles et eux, témoignent de songes réalistes. Niveau terreurs nocturnes, là aussi, les retours sont édifiants. Plus d'un tiers des Français désigne ainsi Éric Zemmour comme le candidat qui serait élu président de la République en 2022 dans leurs pires cauchemars. Espérons qu'il y reste.