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"Ceux qui disent : 'pourquoi cette victime n’a-t-elle pas parlé avant ?' c'est insultant, ca m'énerve", tacle cette célèbre chanteuse française
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"Le sujet qui me fait sortir de vos gonds ? Les personnes qui commentent les témoignages de victimes de violences sexuelles". Cette grande chanteuse française envoie valser le victim blaming avec ce coup de gueule salvateur et féministe.
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La Nantaise Jeanne Cherhal revendique plus que jamais son engagement féministe. De ses chansons à ses déclarations, elle défend une lutte sonore : son combat en faveur des droits des femmes. Et des victimes de violences sexistes et sexuelles.
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Ce qu'aborde ici la chanteuse Jeanne Cherhal entre les lignes, c'est le victim blaming : la constante remise en question des témoignages de victimes, et de femmes en général. Cela s'envisage à chaque grande affaire, dès l'avènement de #MeToo en 2017. Une femme est rarement crue lorsqu'elle brise le silence. Les témoignages se multiplient volontiers, gagnent en résonnance, cependant, le victim blaming reste et s'exacerbe. Si la victime est entendue, c'est encore son attitude, ses gestes, ses mots, qui seront source de jugements, et d'interrogations douteuses.
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"Les personnes qui commentent les témoignages de victimes de violences sexuelles, en disant : «Pourquoi n’a-t-elle pas parlé avant ?» Je trouve cela indécent"
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Jeanne Cherhal ajoute d'ailleurs : "Je trouve indécent que cette question se pose encore après le nombre de prises de parole qui expliquent l’état de sidération dans lequel la victime se trouve". Une déclaration féministe en osmose avec les convictions de la star de la chanson.
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"C’est un automatisme qui m’agace, même si je sais qu’il faut laisser un temps à chacun pour comprendre ces mécanismes", assène encore l'étoile de la scène hexagonale.