Photos : "Je t'envoie tout mon amour" : Isild Le Besco soutient Judith Chemla, victime de violences

"Je t'envoie tout mon amour" : Isild Le Besco soutient Judith Chemla, victime de violences

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"J'ai pas les mots" : Isild Le Besco soutient Judith Chelma, victime de violences Isild Le Besco - Photocall du film "Les ponts de Sarajevo" lors du 67ème Festival International du Film de Cannes, le 22 mai 2014.

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Quand la victime d'une relation d'emprise soutient une autre victime d'emprise, et de violences conjugales : l'actrice Isild le Besco, qui a libéré la parole à propos de Benoît Jacquot, a tenu à soutenir Judith Chemla, victime de violences conjugales. Isild Le Besco - Portraits - 38e Festival du Cinéma Américain de Deauville, le 3 septembre 2012. Files Pictures - 38th Deauville American Festival Film on September 3 2012.

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Quand deux femmes se soutiennent mutuellement. Dans son livre Notre silence nous a laissées seules, l'actrice Judith Chemla (D'argent et de sang, Engrenages, Le sens de la fête) témoigne des violences conjugales, aussi bien physiques que psychologiques, vécues auprès de son ex compagnon. Judith Chemla à la première des "Goûts et les couleurs" à Paris le 9 juin 2022

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Coups, pressions, hurlements... "Je ne sais plus si je me tais, si je fais face, si je continue à parler, si je hurle aussi, je me souviens juste de sa main lourde qui s'abat sur mon visage. Silence. Désespoir", écrit-elle notamment en ces pages. Judith Chemla au photocall des "Cobbayes" le 30 août 2020 à Angoulême

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Une lecture qui bouleverse. Une consoeur comédienne peut en témoigner : Isild le Besco. La soeur de Maiwenn le Besco, également réalisatrice de plusieurs films, peut elle aussi témoigner de violences vécues. Isild Le Besco Soiree d'inauguration de la Cite du Cinema à Saint Denis, en France, le 21 septembre 2012

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Prenant la suite de l'appel de Judith Godrèche, elle accuse le cinéaste Benoît Jacquot et dénonce une relation d'emprise, initiée alors qu'elle n'avait que 16 ans et le cinéaste... 52. Isild Le Besco est donc très émue quand elle lit le témoignage de Judith Chemla. Isild Le Besco - Photocall du film "Les ponts de Sarajevo" lors du 67ème Festival International du Film de Cannes, le 22 mai 2014.

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Sur Instagram, elle en parle, avec une voix très fragile : "Je viens de terminer ce livre. Ca me laisse sans voix, tout ce que tu as traversé, et ce qu'on traverse... Etre ainsi objectivée ! Mais aussi, toutes les années d'énergie qu'on peut dédier, à se défendre..." © Coadic Guirec/Bestimage

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"Les procédures, les avocats... C'est étourdissant de lire ce témoignage. On est tellement nombreuses ! Merci d'avoir écrit tout cela dans les détails, et signifié ainsi que ces choses doivent cesser. On ne doit pas culpabiliser, mais arriver à nommer les choses ainsi. Je t'envoie tout mon amour ma chère Judith" Isild Le Besco - People au défilé de mode PAP printemps-été 2020 "Agnes B " à Paris. Le 30 septembre 2019. © Veeren Ramsamy-Christophe Clovis / Bestimage.

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De quoi émouvoir les internautes. Qui ont commenté : "Merci pour ce beau message qui apporte tant de soutien à tout le monde", "Il faut que la parole des femmes se libère. Je vous soutiens à fond., même si c'est pas simple, il faut que les mentalité changent.", "Y'a tellement de beauté dans toute cette sincérité...Tu es, vous êtes toutes et tous, les parleuses et les parleurs, d'une beauté inouïe", "Vous êtes courageuse, bravo". Isild le Besco - Photocall officiel du Grand Jury de la 34 ème édition du Festival du Film de Cabourg, Journées Romantiques au Club de l'Étoile à Paris le 12 juin 2020. © Agence/Bestimage

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Pas mieux. Dans sa prise de parole auprès du Parisien, Isild le Besco aborde ce qu'est une "relation d'emprise destructrice" en ces en mots : "C'est compliqué de rayer toute une personne et tout ce qu'on a vécu avec cette personne. Parce qu'on a tellement honte qu'on se sent responsable du comportement des autres". Judith Chemla au festival de Cabourg le 29 juin 2020

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Et l'actrice de rappeler, à raison : "Oui, il faut parler. Oui, il faut dénoncer. Mais il faut aussi respecter le rythme des victimes. C'est aussi une question de consentement. Plus on parle, plus les violences seront vécues et perçues comme telles, plus les abus seront dénoncés et pourront cesser" Isild Le Besco - 27ème cérémonie des Trophées du Film Français au Palais Brongniart à Paris, le 11 février 2020. © Coadic Guirec/Bestimage