"On a longtemps interdit aux réalisatrices d'être violentes dans leur art !", défend cette reine du cinéma d'horreur sacrée à Cannes
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"On a longtemps interdit aux réalisatrices d'être violentes dans leur art !", défend cette reine du cinéma d'horreur sacrée à Cannes
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Le gore, le cracra, le trash, non féminins ? Balivernes que ce raccourci sexiste, défend la réalisatrice Julia Ducournau face à Pierre Lescure dans l'émission de cinéma Beau Geste.
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Elle fustige : "Il y a toujours ce présupposé qui existe, qu'une femme doit être synonyme de douceur...". Présente au Festival de Cannes 2025, Julia Ducournau défend l'honneur des femmes cinéastes qui évoluent dans le cinéma d'horreur.
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"On a longtemps interdit aux femmes de s'exprimer violemment dans leur art... Parce que le cinéma était surtout l'apanage des hommes !", dénonce la réalisatrice dans sa prise de parole introspective. Cette violence qui fait films, Julia Ducournau a décidé d'en faire une esthétique, et un discours intime, artistique. Mylène Farmer en personne lui avait remis la Palme d'or !
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Et d'ajouter encore : "Comme si les femmes étaient forcément liées à la rondeur, à la sensibilité...". Julia Ducournau démontre l'inverse avec ses films, dont son dernier, Alpha, présent à Cannes 2025 tout comme Kristen Stewart, Jodie Foster...
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Avec son approche certes métaphorique et réflexive de l'horreur, cependant clairement habitée par des fulgurances organiques, très visuelles, qui prennent aux tripes, Julia Ducournau s'amuse volontiers du genre, de ses codes, autant qu'elle bouscule un public masculin, en mettant en scène une féminité jamais fixe, jamais enfermée dans une case. Une féminité mutante. Fière de l'être. Et violente. Subversive ?
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